XXV UNE BELLE CURE.Luizzi se trouva fort désappointé de la subite disparition de Satan ; mais, rassuré par ses promesses, il considéra sa position d’un esprit plus calme et finit par comprendre qu’elle n’était pas aussi désespérée qu’il se l’était imaginé. C’est que l’effroi lui avait fait voir des monstres dans les obstacles qu’il avait à vaincre. Un moment après, madame Humbert rentra ; mais, au lieu de l’énorme bocal de sangsues, de la provision de farine de graine de moutarde qu’il s’attendait à voir entre les mains de la matrone, il s’aperçut qu’elle portait un petit plateau sur lequel se trouvaient une tasse de bouillon et un verre d’excellent vin. Nous avons dit que Luizzi s’était réveillé avec un terrible appétit. L’aspect du bouillon irrita vivement cet appétit, et la faim suggér