XIV SUITE.Luizzi avait écouté avec un vif intérêt cette lamentable histoire. La diligence venait de s’arrêter au pied d’une montée très-longue et très-roide. Tous les voyageurs étaient descendus, et Armand cheminait à côté du notaire en se laissant aller aux sombres réflexions que ce récit lui avait inspirées, quand Ganguernet, qui voulait prendre les devants pour aller boire quelques petits verres de rhum dans un bouchon qu’on apercevait en haut de la montée, lui dit en passant : – Il paraît que l’histoire du notaire vous a touché au cœur, monsieur le baron ? – En effet, reprit Faynal, elle paraît vous préoccuper beaucoup. – C’est qu’elle a commencé à me dévoiler le secret d’un malheur et d’un égarement que je ne pouvais comprendre. – Et que je puis vous expliquer tout à fait, dit la