XXXI

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XXXI LES QUATRE ÉPOUSEURS.Déjà Luizzi était au Taillis depuis deux heures, et rien ne lui annonçait qu’il dût être présenté au maître de la maison pour lequel Ganguernet lui avait remis une lettre d’introduction, lorsqu’il entendit frapper légèrement à sa porte. Presque aussitôt il vit entrer une grosse femme de soixante ans au moins, ridée comme une mare où barbotent des canards, vêtue d’une robe de soie d’un rouge feu terrible, et surmontée d’un bonnet hérissé de nœuds de satin jaune. Elle fit à Luizzi une révérence profonde, à laquelle elle s’appliqua beaucoup, tandis qu’elle relevait par un sourire gracieux les deux coins de sa bouche édentée. Le baron rendit la salutation. – Monsieur, lui dit cette honorable personne, je suis venue voir s’il ne vous manque de rien. Mon frère est M.

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