III PAUVRE FEMME !– Sans doute, dit Luizzi, c’est un chapitre comme il y en a tant : un mari amoureux pendant quelques mois, puis qui abandonne sa femme, puis qui lui reproche ce qu’il a fait pour elle et qui la livre au mépris, à la solitude… – Non, mon maître, reprit le Diable, ce n’est pas cela. Ce chapitre, si tu pouvais l’entendre, durerait bien plus longtemps que tous ceux qui l’ont précédé ; mais en vérité, tu es devenu trop incapable de m’écouter. À présent que tu as une espérance personnelle, l’égoïsme est entré avec elle dans ton âme, tu es comme le monde où fut jetée Eugénie, tu crains de perdre ton temps à t’occuper d’elle parce qu’elle n’est plus la seule planche de salut qui te reste. – Tu te trompes, Satan, dit Luizzi ; je t’écouterai, mais voilà le jour qui vient, hâte-t