Clarisse vit son père qui était allongé dans le canapé et lisait un journal.
Clarisse : Bonsoir papa.
Jules : Bonsoir ma chérie, j’espère que ta mère t’a chargé la commission ?
Clarisse : Oui papa, elle m’a dit que tu voulais discuter de quelque chose avec moi.
Jules : Oui, ma fille, assieds toi et dis moi comment tu te sens ?
Clarisse s’assit à côté de son père et commença à lui parler.
Clarisse : Je me sens un peu énervée, mais ça va. Parce que je sais que c’est pour une bonne cause. Après tout, c’est un jour que j’ai passé des années à attendre. J’aime Martin et lui aussi m’aime, alors je peux dire que je vais bien et j’ai hâte d’être à demain.
Jules : Je suis content pour toi ma fille et je te souhaite le meilleur.
Clarisse : Merci papa.
Jules : Bien, si j’ai demandé à te voir, c’est pour qu’on discute de l’entreprise que nous sommes en train de mettre en place ta mère et moi au Canada. Pour tout dire, l’entreprise qui est au Canada sera l’entreprise mère de celle qui s’y trouve ici au Paris et je pense bien mettre quelqu’un de confiance à la tête de ça. Parce que je ne pense pas aller résider au Canada.
Clarisse : Ok je vois!! Papa, mais pourquoi as-tu décidé que cette entreprise soit l’entreprise mère, alors que c’est celle qui est ici à Paris qui vous a permis de bâtir celle qui est au Canada. Je sais que tu as fait ça à cause de maman, mais tu ne vois pas que c’est un peu exagérer ?
Jules : Non ma fille, je verrai bien comment procéder après ton mariage. Car je voulais bien qu’on mette les choses au clair maintenant, mais je me suis souvenu que tu es sur le point de te marier. Alors je ne dois plus trop te déranger avec les problèmes des entreprises.
Clarisse : Papa pourquoi tu dis ça ? Oui, c’est vrai que je veux me marier, mais cela ne veut pas dire que je vais abandonner les affaires et te laisser seul gérer les deux entreprises. Je sais très bien que Jessica n’est pas encore prête pour diriger une entreprise et en plus, pour couronner tout elle n’a même pas sa tête-là. Alors ne t’inquiète pas, je serai toujours là pour toi. Martin aussi est un homme d’affaires et je sais qu’il ne pourra m’interdire de faire ce que je sais mieux faire dans ma vie.
Jules : Je suis content de t’entendre parler comme ça et j’aurais voulu que tu sois un homme. J’ai appris que Martin a aussi une entreprise au Canada, sans oublier qu’il est canadien tout comme ta mère. C'est même pour cette raison que nos deux familles sont tellement soudées et je suis content que vous vouliez une fois de plus consolider ce lien Martin et toi.
Clarisse : Oui papa, mais il aime le pays de sa mère plus que son pays on dirait.
Jules : Est-ce qu’il a déjà décidé de là où vous allez rester après le mariage et votre lune de miel ?
Clarisse : Nous n’avons pas encore discuté à propos de ça pour le moment.
Jules : On ne sait jamais, s’il te donne la chance de choisir, je veux bien que tu choisisses Canada.
Clarisse : Papa ne me dit pas que c’est moi, tu veux mettre à la tête de l’entreprise.
Jules : Je vois que tu arrives toujours à vite comprendre. Tu es ma fille aînée et la seule qui maîtrise bien tout ce que je fais. Tu es douée dans les affaires, et même plus que moi. Alors qui d’autre vais-je mettre à la tête de cette entreprise si ce n’est pas toi ?
Clarisse : Je ne sais même plus quoi dire papa.
Jules : Alors ne dis rien, si tu es d’accord de cette décision et prêtes à diriger cette entreprise, tu sais quoi faire. Après tout, Martin a son entreprise là-bas et je sais très bien que c’est à cause de toi qu’il passe beaucoup de temps ici. Donc je suis sûr qu’il décidera que vous irez rester au Canada après votre mariage. On peut dire que j’ai bien tracé mes plans.
Jessica est enfin venue à la maison, elle fait son entrée et une fois au salon, elle vit sa mère qui était assise dans le sofa en passant un coup de fil. Elle voulait dépasser cette dernière, mais elle raccrocha l’appel et l’interpella.
Andréa : Mademoiselle, d’où venez-vous comme ça ?
Jessica : Maman, tu blagues ou bien quoi ? Qu’elle est cette question que tu me poses ?
Andréa : Je te demande là où tu étais partie en mentant à ta sœur que c’était moi qui t’avais envoyé quelque part et tu penses que j’ai mal fait de te poser de question ?
Jessica : Maman, tu sais quoi, je ne suis plus une…
Andréa : Oui, je sais très bien que tu n’es plus une gamine. Mais je me demande juste si tu sais faire la différence entre les actes qu’une gamine peut poser et ceux qu’une adulte comme toi peut afficher ? Parce que pour moi, tu es toujours une gamine et tu seras une gamine si tu ne commences pas à te comporter comme une adulte. Si jamais, j’apprends que tu prends de la d****e, tu ne vas pas aimer ce que je vais te faire.
Jessica : C’est quoi encore cette affaire de d****e ? Maman, je suis fatigué de me prendre la tête chaque fois avec toi et je me demande même des fois si tu es vraiment ma mère. Parce que tu ne cherches jamais à me comprendre et pour toi, je suis une mauvaise fille qui ne mérite pas l’amour de ses parents. C’est à cause de toi que papa aussi commence à me détester. Je vais devoir quitter cette maison pour que tu sois en paix.
Jessica prit les escaliers sans plus tarder, Andréa l’appelait, mais elle fit comme si elle ne l’entendait pas.
Clarisse finit de discuter avec son père et sortait de la chambre de ce dernier lorsqu’elle vit sa sœur avec les larmes aux yeux qui se dirigeait vers sa chambre. Elle aimait tellement sa sœur qu’elle n’aimait pas du tout la voir dans cet état. Elle commença à appeler le nom de sa sœur, mais cette dernière ne répondait pas. Elle se dit qu’elle a eu sûrement des discussions avec leur mère et décide alors de la suivre dans sa chambre.
CHEZ MARTIN …
Martin est déjà venu à la maison, ce dernier après avoir garé sa voiture, s’était arrêté à l’extérieur pour gamberger pendant un bon moment. Ses amis l’attendaient toujours à l’intérieur en s’éclatant. Il prend place dans le canapé sur la véranda et commence à se demander ce qui n’allait pas avec Jessica. Il se sent incapable de résister face à ses emprises et décida de faire tout son possible pour trouver une solution plus vite.
Martin : Je serai dans l’obligation de partir rester au Canada avec Clarisse après le mariage. Sinon, cette fille risque de me créer des ennuis. Je ne sais vraiment pas ce qu’il m’a fait, mais si je n’agis pas vite, ce sera trop tard. Oh mon Dieu dans quoi je me suis mis au juste ?
Martin était noyé dans ses idées quand sa sœur Audrey débarqua dans la maison. Cette dernière était venue s’assurer que tout allait bien comme elle avait reçu l’appel de Clarisse qui s’inquiétait pour son frère. Martin était allongé dans le canapé avec une main dans le visage. Il n’avait même pas remarqué la présence de sa sœur.
Audrey se dit qu’il y a quelque chose qui n’allait pas, alors sans plus tarder, elle prit la parole. Audrey : Monsieur, qu'est-ce qui ne va pas ? Martin était surpris de voir sa sœur qui devait être avec leur mère.
Martin : Audrey que fais-tu ici ?
Audrey : Je suis venu m’assurer que tout va bien, mais on dirait que ça n’allait pas. Qu’y a-t-il ?
Audrey a déjà surpris son grand frère une fois avec Jessica en train de s’embrasser. Sans oublier qu’elle n’est pas une fille qui consomme facilement des mensonges. Martin ne fait que la regarder et ne dit plus rien.
?? À suivre … ??