VLe silence de la nuit paisible n’était interrompu que par le faible bruit que font en se détachant des arbres qui les portent les feuilles qui meurent aussi. Tout à coup on entendit au loin le cri lugubre de l’Oiseau de proie. « Tombez sur ce corps sans défense, petites fleurs des arbres ! s’écria mon âme épouvantée ; et vous, vert feuillage qu’il chérissait, couvrez-le de votre ombre protectrice, et dérobez-le aux regards du Vautour impie. » Mais, hélas ! le cri funèbre se fit de nouveau entendre, et cette fois ce n’était plus au loin. Et en cet instant la dernière goutte du sang qui avait animé mon corps s’arrêta dans mes veines, et s’y glaça.