Chapitre 16

502 Words
Le reste de l'année fut magnifique, je n'ai pas eu de gros problèmes malgré que je sois la reine des ennuis. Je vous parlerai bien du reste de mon année mais vous trouverez certainement que ma dernière année de lycée fut très nase et ma lettre d'adieu ressemblerait à un mélodrame pathétique. J'ai fini l'année, j'ai eu mon diplôme, je n'ai pas été élue reine du bal eh oui je suis populaire mais on n'est pas non plus dans un de ses films américains où la fille populaire est la pimbêche du lycée et la reine du bal et toute sa vie est parfaite, en plus fallait que j'ai un cavalier mais ma cavalière était Mylène, ouais ça a l'air minable que ma meilleure amie soit mon cavalier mais c'est ce qui arrive quand son petit ami est à plus de 3000km de nous. J'appréhende déjà la fac et je m'imagine déjà avec mon chéri et tout ce qu'on pourra faire, parce que faut dire que lui et moi n'avons pas été très proches ces derniers mois. Entre mon programme et le sien c'était un peu tendu. Mais là je pense que ça ira, mon futur mari et moi nous nous verrons plus, oui vous avez bien compris mon futur mari. Ellipse départ pour la fac C'était terminé les vacances, terminé le lycée, c'était maintenant le début, c'était à ce moment que ma vraie vie commençait. Je me rappelais encore les mots qu'avaient prononcer Charles le jour de sa remise de diplômes. J'avais cru que ma vie en fac serait parfaite, que tout se passerait comme sur des roulettes et que même s'il arrivait parfois quelques difficultés j'aurai toujours eu ma famille, ma meilleure amie et mon petit ami à mes côtés mais à mesure que le temps passait ma vie ressemblait de plus en plus à un enfer enchaînant toutes sortes de problèmes, de déboires et de déception. Après le lycée tout ne s'est pas passé comme prévu, tout à tourner au vinaigre et de toute ma vie je n'avais jamais autant regretté mes années de lycée, quand tout allait bien et que la seule chose dont j'avais besoin de me préoccuper était de mon apparence et le reste le bon vent s'en chargeait. Peut-être avais-je commis une faute si grave dans le passé que la vie s'amusait à me faire payer mes fautes, qu'avais je donc fait d'aussi terrible pour que même le bon Dieu n'ait plus pitié de mon sort, qu'il m'abandonne aux dents vicieuses de la vie. La suite de cette ''lettre vie'' relate ma vie adulte et vous comprendrez certainement mieux mon geste ou peut-être pas. Je vous donne donc le droit de me juger, de me traiter d'égoïsteou même de sans cœur, mais chacun a sa façon de trouver son échappatoire et si le mien est de dire pour toujours au-revoir aux très peu personnes qui tiennent encore à moi, alors je vous laisse le soin de me traiter de tous les noms après ma mort.
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