...
-Alors? Comment ça s'est passé? On veut tout savoir.....
Pour toute réponse je poussai un grand cri de joie en sautillant comme une petite fille qui vient de recevoir son jouet préféré, accompagnée par celui de ma mère ainsi que de ma sœur. On était entrain de monter dans ma chambre quand l'assistante de ma mère l'appela pour lui parler d'un problème
-Tu me raconteras tout après ma puce, dit elle avant de s'en aller.
À peine arrivées dans la chambre ma sœur commença
-Allez vas-y balance tout, ne laisse pas un seul détail.
-On est allés dans un parc d'attraction génial. On a fait des trucs de fous, c'était trop top t'aurais dû voir ça.
Je lui racontais tout le tralala de mon rencard.
-Attends! T'as vraiment mangé dans un food-truck?
-Ouaih. Le truc de dingue n'est ce pas?
-Et aucun paparazzi dans la place pour vous pourrir la vie?
-Non pas un seul et pour mon plus grand bien
C'est vrai j'avais oublié de mentionner que le métier de mon père et même celui de ma mère nous valait parfois d'être dépourvus de vie privée, et s'il fallait que Charles et moi sortions ensemble ça n'arrangerait certainement pas les choses avec sa mère qui est une organisatrice d'événements de renom. Bref pour l'instant on s'en foutait.
-Je ne t'ai pas raconté le meilleur, dis-je toute émoustillée.
-Je le savais qu'il manquait un truc.
-On s'est embrassés. Le truc de ouf! J'avais l'impression d'être dans les nuages, c'était loin de notre premier b****r.
-Quoi? Parce que c'était pas le premier?
-Je ne t'ai pas tout raconté.
-Hermine est amoureuse, chanta elle en me chatouillant. Et comment vous allez faire vu qu'il s'en va?
C'est à ce moment que je reviens sur terre. J'avais complètement oublié ce point très important, mon rêve venait d'être coupé.
-Argh! criai je en tapant mon lit. J'étais tellement heureuse que j'en ai oublié la réalité. En plus, c'est demain qu'il part.
-Alors tu devrais te dépêcher de l'appeler.
-T'as raison.
Je pris donc mon téléphone pour l'appeler sous le regard inquisiteur de ma sœur.
-Qu'est ce que tu fais encore là? Allez ouste!
-C'est pas juste je veux tout savoir.
-Allez du balai c'est une conversation privée.
-Ok Cendrillon je m'en vais, dit elle en sortant de ma chambre.
-Je suis loin d'être Cendrillon je suis beaucoup plus belle qu'elle, criai je à son intention en riant.
Revenons sur terre. Il fallait que j'éclaircisse plusieurs points avec Charles. Je n'eûs pas le temps de l'appeler car mon iPad signalait un appel vidéo. Charles.
-salut bébé
-bébé?
-Quoi t'aime pas?
-non j'adore mais je m'étais habituée à ''princesse''.
Sans que je m'en rende compter je sentis une larme coulée sur ma joue. Je ne connaissais même pas qu'elle était la raison de ce soudain flot d'émotions. De la joie d'être enfin avec celui qu'on aime, ou alors de la tristesse de savoir que cette personne s'en allait? Tout ce que je savais c'était que derrière une joie immense il y'avait une espèce de tristesse qui émergeait de ma tête.
-Hey ma beauté, qu'est ce qui ne va pas?
-J'en ai aucune idée Charles, je ne veux pas que tu partes. Je suis heureuse pour toi mais je ne peux m'empêcher de penser que je serai loin de toi et ça me rend super triste.
-Je sais que ce sera pas facile princesse mais cela ne pourra pas m'empêcher de t'aimer et tu vas voir je t'appellerai tellement, t'ecrirai tellement que tu voudras te débarrasser de moi.
Sa remarque me fit sourire. Comme toujours il avait trouvé les mots pour me redonner le sourire. Je l'aime. Je l'aimais vraiment.
-Et puis je reviendrai pendant les vacances, t'inquiète pas.
-Je sais mais...
-N'y pense pas trop tout se passera bien.
On continuait de bavarder de tout et de rien pendant des heures, Charles n'arrêtait pas de faire le clown pour me faire rire et m'aider à oublier toutes les peurs et ma tristesse.
-Woah! Il est déjà minuit. Tu devrais te coucher, je veux pas que tu viennes me dire aurevoir demain avec d'énormes cernes sous les yeux. Tu voudrais tout de même pas que je te remplace avant même d'être parti.
-Charles... dis je avec une mine triste. Je n'aimais pas qu'il dise ça.
-Désolé princesse. Passe une bonne nuit je t'aime.
-Je t'aime aussi.
J'éteignis mon iPad, allai me coucher et malgré le fait qu'il avait essayer de me calmer, j'avais toujours cette boule au ventre, j'appréhendais sans cesse comment serait notre relation. Je mis ma musique comme toujours pour essayer de trouver le sommeil et ce fut sur les notes de ''mirrors de Justin Timberlake'' que je tombais entre les bras de Morphée.
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Le lendemain je m'étais levée super tôt, mais plutôt que de faire mon jogging habituel, j'étais allée à la salle de sport parce que j'avais besoin de libérer toute l'énergie négative qui m'entourait et il me fallait bien plus qu'une simple course pour le faire. J'étais même partie à la salle de boxe parce que j'avais besoin de taper sur quelque chose sinon j'allais exploser.
Charles devait partir à 18heures, Mylène et moi devrions aller chez lui vers 15h et on irait directement à l'aéroport. Elle était déjà au courant de tout. Ouaih je l'avais appelé le matin pour tout lui raconter je ne pouvais plus tenir de ne pas lui en parler et elle avait été tellement excité, c'était tout elle, toujours ''amoureuse de l'amour'' comme je le disais.
Flashback
5h du matin
Je venais de me réveiller et je n'avais qu'une seule envie, parler à ma meilleure amie. Je pensais d'abord à lui écrire mais la connaissant elle devait certainement encore être en train de dormir, alors je me décidais à l'appeler.
Au bout de deux essais elle décrocha enfin avec la voix endormie, je le savais.
-Allôooo...répondit elle au bout du fil en bâillant.
-Bonjour la belle aux bois dormants, répondis je en rigolant.
-Écoute si tu n'as pas une raison suffisamment convaincante pour m'avoir réveillée aussi tôt je te jure que je vais te tuer.
-Charlesetmoionestsortihier ons'estembrassé etonestencouple. J'avais dit ça avec une telle rapidité... Alors c'est une raison suffisante?
-Quoi?quoi?quoi? Rembobine tu veux bien? Quand?comment? où?
Je lui racontais alors tous les détails depuis ma sortie jusqu'à mon appel vidéo avec lui.
-Je savais que ça arriverait. À quand le mariage? Il faut que tout soit prêt.
-Wô wô wô, calme toi marraine la bonne fée.
-Je suis super contente pour toi.
-Merci ma puce. Faut qu'on aille chez lui à 15h, on devra quitter super tôt pour qu'il soit à l'heure à l'aéroport. Alors tu viens directement chez lui ou tu passes d'abord chez moi?
-Non on se retrouve chez toi et on y va ensemble.
-Ok. À toute tête d'oeuf.
-À plus laide fille.
Fin du flashback.
Toute la journée je n'arrêtais pas de regarder l'heure, on aurait dit que Dieu s'amusait à ralentir le temps pour mieux me torturer. Pour faire passer le temps je décidais donc de me faire une séance d'essayage pour trouver ce que j'allais me mettre. Je mis la musique à fond dans ma chambre et essayais des tenues en défilant et en dansant, ça me permettait de me détendre en faisant trois choses que j'aimais à la fois: écouter de la musique, danser et faire du shopping. Ouaih c'était comme faire du shopping.
À 15h48,(bien-sûr que je verifiais l'heure) Mylène arriva et on s'en alla chez Charles. Bien évidemment on était accompagné du charmant chauffeur de Mylène. Noté l'irone. Beurk! Bien-sûr que sa présence nous agaçait terriblement mais on ne pouvait jamais le semer.
Élipse jusqu'au départ
Vous connaissez ce moment dans la vie où vous êtes tellement triste que vous vous sentez vide d'émotions? Que vous avez l'impression qu'une guerre pourrait éclater autour de vous et que vous ne vous en rendrait même pas compte? Éh bien c'est dans cet état que je me suis sentie quand Charles m'a embrassé en me disant aurevoir, quand il m'a fait un signe de la main pour me signaler qu'on ferait des mois avant de se revoir. J'avais envie qu'il ne s'en aille pas, je n'avais pas assez profiter de sa présence, je ne m'étais pas assez délecter de son parfum, de ses caresses et de ses baisers. Tout était flou autour de moi, je pouvais à peine sentir la présence de Mylène ainsi que de sa mère auprès de moi. J'entendais la voix de ma meilleure amie comme ci elle était à 100km de moi
-Ne pleure pas ma puce, vous allez vous revoir et ce n'est qu'une histoire de quelques mois.
Mais pourtant je ne pouvais me résigner à ça. J'avais perdu tellement de temps à refouler mes sentiments et maintenant que je les avais avoué je devrais me contenter d'une relation à distance.
J'étais rentrée chez moi tellement triste que Mylène dû rester dormir avec moi.