CHAPITRE XV LA CARGAISON DE L’« ONDÉE VOLANTE »Les jours suivants furent monotones et fatigants ; nous nous livrions à un travail si pénible, qu’il nous ôtait la force de penser. Chaque matin, nous recommencions nos infructueuses recherches avec l’espoir de mettre enfin la main sur ce trésor tant désiré, et chaque soir nous revenions déçus et découragés. Il ne s’agissait pas seulement de retirer du brick les marchandises qui remplissaient la cale, occupation tout à fait secondaire. L’essentiel était de mettre la main sur la cachette où se trouvait l’opium. La cale était lambrissée tout autour ; de plus, un de ses coins, qui avait dû contenir autrefois des marchandises fragiles, était encore consolidé, et entre chaque poutre se trouvait un panneau. Un panneau, une cloison de cabine, la ch