CHAPITRE VII UNE PART DANS LES AFFAIRESLa nourriture nécessaire au corps d’un sage ne diffère pas sensiblement de celle qu’absorbe le fou, ni celle d’un éléphant de celle du moineau, et les mêmes éléments chimiques, sous différentes formes, nourrissent toutes les créatures. Une courte étude des occupations de Pinkerton dans sa nouvelle situation me convainquit d’une vérité se rapportant à cette autre digestion mentale par laquelle nous extrayons de la vie ce qu’on appelle la joie de l’argent. Un écolier plongé dans la lecture d’un roman intéressant n’éprouvera pas une joie plus grande en maniant un fusil imaginaire et en rampant dans des forêts féeriques, que Pinkerton n’en avait en parcourant Kearney street, pour ses affaires quotidiennes. Celles-ci donnaient la part la plus large dans s