VI Nouvelles émotions Pendant que l’on se fatiguait dans l’impasse à vivre sur soi-même, il y avait, dans la demeure de Mme Castelnau, à deux pas du Luxembourg, une paix profonde due à l’acceptation des misères quotidiennes, et à l’habitude qu’on avait de s’intéresser aux autres de manière à donner moins d’importance à ses propres ennuis. Souvent, la mère et la fille se communiquaient leurs impressions, au sujet de l’amie qu’elles avaient elles-mêmes attifée à Paris, et dont elles constataient les agacements nerveux, les accès de marasme, et les impatiences fiévreuses, toutes choses propres à miner une santé délicate. « Maman, dit un jour Henriette, Mlle Delorme serait moins triste et moins malade si elle menait une vie plus occupée. Vous devriez lui proposer de se faire, comme vous, d