On entra dans la demeure spacieuse et commode où devait vivre Mlle Delorme. Grand salon, avec porte-fenêtre ouvrant sur un gai parterre ; salle à manger pleine de soleil ; trois chambres au premier, armoires, débarras, cuisine bien éclairée ; le tout en bon état et disposé de manière à rendre la vie facile. Quand on eut visité de la cave au grenier, on se trouva tous réunis au jardin, entre de frais gazons et des massifs de fleurs. Ce fut le moment où la figure de Mlle Thérèse, déjà si longue, prit ce caractère tragique qui lui était, hélas ! devenu familier. Devant cet air de circonstance, M. Lescœur eut envie de rire, comme à son ordinaire. « Eh bien, chère demoiselle, demanda-t-il ; de ce ton goguenard qui était antipathique à son interlocutrice, voici la maison, telle qu’elle est ;