VIII Les étrangers à Paris La poste m’apporte l’histoire suivante qui doit trouver sa place dans mes physiologies parisiennes : Quelques jeunes gens étrangers, conduits par un de leurs amis qui habite. Paris, passaient au bal Mabille la soirée de dimanche. Parmi les Pénélopes normandes et les demoiselles aux camélias qui déployaient leurs charmes dans les allées, ils remarquèrent quatre biches d’une tournure assez provocante. Ces biches étaient : 1° Mademoiselle A… qui joint à une délicieuse figure un talent de premier ordre comme peintre de genre, à ce point qu’on l’a surnommée la belle de nuit ; 2° Mademoiselle L…, sa sœur, fille réservée et modeste. Enfin, mademoiselle B… et mademoiselle H…, amies des deux premières, et toutes deux charmantes, l’une en homme, l’autre en femme.