– Et le Cordial de l’Esprit, par Bull ? – Je ne l’ai point lu. Mistress Ruth le regarda en ouvrant de grands yeux, pleins d’un étonnement sincère. – Vous trouverez peut-être qu’en parlant ainsi je manque d’éducation, mais je ne puis m’empêcher d’être surprise. Où donc avez-vous été ? Qu’avez-vous fait pendant toute votre vie ? Mais, voyons, les enfants des rues eux-mêmes ont lu ces livres. – La vérité, c’est que des ouvrages de cette sorte ne se rencontrent guère sur notre chemin, à Londres, répondit Sir Gervas. Une pièce de Georges Etheredge, des bouts-rimés de Sir John Suckling sont choses plus légères, bien qu’elles soient peut-être moins nourrissantes pour l’esprit. À Londres, on peut se tenir au fait de ce qui se passe dans le monde des lettres, sans avoir beaucoup de lectures à f