Génie posthumeJE proteste, je proteste, je proteste !… Malgré l’évidence des démonstrations, malgré les conclusions des académies, malgré le lyrisme des poètes, malgré l’enthousiasme des journalistes… Je veux éviter à l’humanité une mystification humiliante… Je proteste au nom de l’éternelle vérité, au nom de la science faussée, au nom des principes solides, démontrés, sur lesquels reposent nos croyances… Écoutez-moi, écoutez-moi… … Mais, d’abord, il faut brièvement, froidement, rappeler les faits : Le 25 mai 1890, M. N ***, membre de l’Académie de médecine, recevait à neuf heures du matin la lettre suivante : Paris, ce 24 mai 1890. « Monsieur, Mon nom ne vous est pas inconnu, sans doute. Il a signé plusieurs « intéressantes » communications à l’Académie. Il désigne un savant relativ