Chapitre 14 Tous les habitants de la vallée me traitaient avec une grande bonté, mais les membres de la famille de Marheyo, chez qui j’habitais en permanence, se surpassaient pour assurer mon bien-être et notamment pour m’offrir une nourriture de choix. Ils me pressaient continuellement de manger et quand, après avoir fait honneur à leurs repas, je refusais les mets qu’ils continuaient à me présenter, ils paraissaient croire que mon appétit avait besoin d’être stimulé. Dans ce but, le vieux Marheyo se rendait lui-même sur la côte pour y récolter des algues marines dont quelques-unes sont considérées comme des aliments recherchés ; il revenait à la nuit tombée avec plusieurs coupes de noix de coco remplies d’herbes ; tandis qu’il les accommodait, il avait toute la gravité d’un chef, bien q