Chapitre 8
L’intrépide confiance de Toby était contagieuse et je commençais à croire qu’il s’agissait bien de la vallée de Hapa.
Pourtant, je ne pouvais me défendre d’une certaine émotion tandis que nous cheminions dans la gorge solitaire que nous suivions. Notre marche, d’abord relativement fragile, devint de plus en plus malaisée. Des fragments de rochers couvraient le lit du ruisseau ; ces blocs dispersés en arrêtaient le cours naturel créaient de petites cascades qui tombaient dans des trous profonds ou bondissaient follement.
Or à cause de l’étroitesse du défilé et de l’escarpement de ses bords, nous ne pouvions avancer qu’en marchant dans l’eau ; nous buttions à chaque instant contre des obstacles dissimulés sous sa surface contre des racines. Mais la difficulté la plus grande que
