IVTels furent les principaux épisodes qui remplirent les cinq premières journées de ce funeste calme. La sixième devait être marquée par un évènement bien plus grave. Les fatigues qu’avait supportées plus que tout autre le commandant Flottard, les veilles qu’il s’était imposées depuis si longtemps pour le salut de tous, les privations excessives dont il donnait le rigoureux exemple, la chaleur, l’humidité, et plus encore la patriotique douleur que lui causait la perte de la Rapide, – de cette belle frégate qu’il n’avait jamais quittée, sur le pont de laquelle il avait conquis tous ses grades, et dont il avait écrit la glorieuse histoire avec son noble sang ; – tout cela brisa cette grande âme, tout cela rompit ce corps que la nature avait fait si robuste, mais que la guerre avait couvert