Le lendemain, Diana est en intervention chez Granny. Apres leur "tea time", l'assistante de vie fait à la demande de sa beneficiaire, le menage dans la chambre qu'occupé William. La grand mere sent bien que quelque chose tracasse la jeune femme :
" tout va bien entre toi et mon petit fils ?
- oui oui... il m'a promit de faire des efforts pour etre plus present... c'est juste que je m'interroge sur son geniteur... je me demande si le fait qu'Alex ai retrouvé le sien ne le rend pas... triste..
- ha... il t'en as parlé ?
- non... mais comme il est un peu soucieux en ce moment... bon il est debordé de travail c'est peut etre ça aussi...
- possible... ne t'en fait pas trop, ça ne l'a jamais vraiment perturbé de ne pas connaitre son pere... et Alex comment il le vit d'ailleurs ?
- je crois que ça va mieux... mais c'est difficile..."
Sa beneficiaire acquiese... en parlant de William .... il lui avait demandé un service qui l'embetait un peu... surtout vis à vis de la jeune femme. Pourquoi diable Willy ne lui en parlait pas ? Elle se sentait coupable de lui faire nettoyer la chambre ou il comptait installer cette fille.... Granny, comme à son habitude, laisse seule son assistante de vie pour aller rejoindre son amoureux... sous la surveillance de Walter. Le felin, qui l'a connu chaton à l'epoque ou le jeune homme etait encore celibataire, quemande des caresses. Elle s'execute volontier et en profite pour fouiller un peu, à la recherche d'indices... impossible qu'elle ne soit pas au courant de quelque chose... est ce que sa mere lui avait demande de garder le secret ? Mais pour qu'elle raison ? Mr Bonnet etait un homme exemplaire... à part pour le fait d'avoir tromper sa femme mais sinon il n'avait rien à se reprocher... deja elle doit retrouver une photo de la mere de Will. Il n'y en a pas chez elle, son compagnon n'aimant pas specialement les photos, ou plutot les souvenirs qui en decoulent. La seule qu'il ai accepté d'accrocher est celle de lui et Alex enfants. Celle qu'elle a vu chez son beneficiaire était vieille et usée. Celles encadrees dans le salon étaient des photos ou elle etait plus agées, sur certaines elle posé avec son fils deja adulte. Il lui fallait des photos avant la naissance de son amant. Elle ouvre les tiroirs de la table de nuit de William mais rien. Elle cherche dans le secretaire de sa beneficiaire un peu honteuse. Diana se demande si elle doit continuer.... elle envoit un sms à son ami :
" je suis chez granny... j'aurais bien besoin de toi
- besoin ou envie ?
- haha, sans rire je trouve rien...t'as peut etre raison je me fait des films
- je dois passer chez elle tout à l'heure, je jetterais un oeil
- merci, je suis sur qu'elle doit au moins savoir un prenom ...
- les enquetes se resolvent pas toute en quelques jours ma jolie, patience...
- il ne se doute de rien ?
- non promit, il est trop occupé je te tient au courant si je trouve un truc d'accord ?
- t'as interet... c'est MON enquete brigadier-chef
- je ferais tout ce que tu veux lieutenant Didi" elle lui envoi un coeur et se remet au travail. Il reste les draps à changer. Ce qui l'etonne un peu car William ne dort plus chez elle... enfin... les personnes agées et leurs manies... elle n'as pas le temps d'attendre Alexis, elle a encore des beneficiaires.
Dans l'apres midi, les deux hommes passent chez la grand mere du lieutenant. Un peu fachée que son petit fils ne vienne pas la voir plus souvent...:
" tu viens me voir pour me demander un service... tu as de la chance que je t'adore
- Sorry Granny... j'ai beaucoup de travail en ce moment
- je sais mon garçon... alors explique moi ton plan..." il s'execute, elle ecoute attentivement mais fait la moue quand il termine ses explications :
" il faudrait aussi que tu annule les interventions de Diana pour quelques temps...
- et qui me fera le menage ? Le hooligan ?" Alex sourit :
" je lave la vaisselle comme personne, je suis sans me vanter beaucoup moins maladroit que Diana
- hum... permet moi d'en douter... pourquoi tu ne lui en parle pas Willy !?
- parceque je ne veux pas la meler à cette histoire... elle n'a pas besoin de s'inquieter inutilement
- j'espere que ce n'est pas pour trop longtemps...
- don't worry, je te promet que c'est temporaire
- bon... puisque vous êtes là vous allez me faire le plaisir de rester boire une tasse de thé." Les deux homme acceptent avec plaisirs, même si leur planning est un peu serré, ils lui doivent bien ça. Blake espere juste qu'il sera rentré de bonne heure. Il voulait se faire pardonner et enmener sa compagne diner. Alex s'ecclipse un instant pretextant une envie de fumer. Granny en profite pour tirer quelques confidence à son petit fils :
" tu vas bien ?
- oui...
- ne me ment pas William" il soupire et sourit tendrement :
" j'ai juste... du mal à ne plus penser au bébé... et certaines enquêtes sont... difficiles, j'ai peur de ne pas être à la hauteur
- je me doute... tu en as parlé à Diana ?
- oui, c'est compliqué pour elle aussi mais elle m'a proposé... quand ça ira mieux bien sur... de parler serieusement d'en avoir un...
- DIEU soit loué !
- ne t'avance pas trop vite... ça prendra du temps... et j'aimerais être capitaine avant pour etre sur de pouvoir subvenir aux besoins du bébé
- tu seras un tres bon pere j'en suis sur... d'ailleurs Alex comment le vit il ?
- ho... plutot bien enfin... le choc est passé mais il ne l'appelera jamais papa...
- ça ne te derange pas qu'il ai retrouvé un pere ?
- non pourquoi ? Je sais que je suis le plus vieux de nous trois mais je me considere plutot comme un frere...
- pas dans ce sens la, dans le sens ou toi tu n'as aucunes idees de qui est le tient...
- hum... non... ça ne me derange pas... un jour peut etre j'aurais envie d'en savoir plus... " pendant ce temps, Alex etait discretement allé dans le debarras du jardin. Si Granny cachait un truc c'etait surement ici... en bon policier, il remarque quelque chose de bizarre sur un vieux cadre... comme si il y avait une autre photo derriere... il defait le cadre en verre et bingo... un couple s'enlaçant.... la femme est jeune, blonde et l'homme est en uniforme de gendarme... il prend rapidement un cliché avec son telephone, remet tout en place et previent son amie :
" j'ai trouvé un truc...
- quoi !? Mais comment t'as fait !?
- l'experience profesionnelle ... je te montre ça demain
- pourquoi demain ??
- ben parceque ce soir Will t'enmene diner
- ha bon ?
- oups... oublie ! Je t'ai rien dit ! On se voit demain ma jolie.
- c'etait une surprise ? C'est gentil de sa part tu ne peux pas m'envoyer ce que tu as trouvé ?
- non trop risqué..." il range son telephone et revient tranquillement dans le salon, ou William est en train d'enlacer sa grand mere :
" ha te voila toi... c'est l'heure d'y aller
- j'en ai fumé deux... à bientôt m'dame Blake" elle l'embrasse sur la joue et les accompagnent jusqu'à leur voiture. Le lieutenant s'installe cotè passager :
" tu foutais quoi en vrai ?
-Je t'ai dit j'en ai fumé deux... et puis j'ai peut etre un peu parlé à ta copine... et j'ai peut etre gaffé
- ho shit... t'as balançé pour le diner...
- oui... désolé je pensais que tu lui avait dit vu que les surprises elle aime pas trop ça
- t'inquiete, t'es sur qu'il n'y a que ça ?
- oui oui... je me doutais que tu voulais peut etre etre seul avec ta grand mere, vu que ça fait un moment que tu l'avais pas vu
- c'est gentil". C'est dans une ambiance bonne enfant qu'ils reviennent au commissariat.
Pendant ce temps, la jeune femme avait finit ses interventions et se preparer pour le repas. William lui avait envoyé un message pour qu'elle le rejoigne devant un restaurant tranquille du centre ville. Elle hesite entre deux robes, et choisit la moins courte. Elle n'aime pas attirer le regard. Celle ci en tissus fluide est noire et son decolté est discret, mais sa poitrine ressort un peu car elle est cintré sous les seins. Elle se maquille les yeux et essais de coiffer ses cheveux roux. Mais impossible de faire une jolie coiffure... elle se contente de les attacher avec une pince. Elle laisse quelques meche s'echapper, et se regarde une derniere fois.
Diana chausse ses talons compenssés et ouvre sa porte, un bouquet de roses rouge est à nouveau deposé. Elle referme rapidement sa porte à double tours et respire.... elle repense à ce que William lui a dit, c'est impossible que Bastien soit dans le village... il ne peut pas quitter le bracelet tout seul et depasser le perimetre autorisé... elle avait laissé son portail ouvert encore une fois... la jeune femme rassemble son courage et regarde si il y a un mot sur le bouquet mais rien. Elle le jette violemment contre la rembarde de sa terasse et fait par precaution, rentrer son chat. Au moment ou elle allait monter dans sa voiture, un livreur se gare et l'interpelle :
" Diana Roux ?
- oui ?
- j'ai un bouquet pour vous avec une enveloppe, tenez...
- c'est de la part de qui ?
- c'est marqué sur le bon attendez... heu... ha voila Martin Victor... vous pouvez juste me signer ça ?" Elle s'execute surprise... est ce que l'autre bouquet etait de lui aussi ? Pas de roses dans celui la, juste des jonquilles, des margueurites, un lys et du mimosa. Elle soupire... et retourne chez elle les mettre dans un vase. Pour eviter que son felin ne les mangent, elle les met dans sa chambre. Diana ouvre l'enveloppe et decouvre un mot qui la remercit d'avoir accepté l'invitatil et pour s'excuser egalement de cette situation, il lui offre un collier qu'il espere voir à son coup le jour j... " ok... il m'a prise pour son escort ou quoi ?..." elle regarde le collier, c'est un beau cadeau... elle n'en doute pas, la chaine est sertit de petit papillons doré qui semblent poser sur des fleurs en pierres precieuses verte et bleus nuit ... c'est pas des semis precieuses car c'est en general ce que lui offre William, elle sait les reconnaitre. Il est tres beau mais à part le diner... elle ne le portera jamais... et encore... c'est pas dit qu'elle cede à sa demande. Elle le pose sur la table et se depeche de rejoindre le lieutenant. Elle est en retard :
" j'ai cru que tu allais me poser un lapin pour te venger
- non... j'ai eu un petit contretemps...
- tu as l'air soucieuse, ça va ?
- il y avait un bouquet de roses rouge devant ma porte...
- ha... tu n'as rien vu j'imagine ?
- non... je me preparais... je sais que c'est sois disant impossible que se soit tu sais qui... mais je ne me sens pas tranquille
- tu n'avais pas fermé le portail ?
- non j'ai fait vite en arrivant, je n'avais pas beaucoup de temps pour me preparer... et puis quand j'allais partir, un livreur est arrivé avec un cadeau du commissaire... un bouquet et un collier...
- un collier ?
- oui... c'est genant il veut que je le porte au diner
- en quoi c'est genant ?
- je ne suis pas un presentoir sur qui on peut etaler sa richesse...
- il est si precieux que ça ?
- oui... je vais lui retourner je pense, bon j'ai faim moi" il l'embrasse et sourit, il ne le montre pas mais le cadeau de son chef l'agace... cette façon de penser qu'il peut avoir n'importe qu'elle femme avec des cadeaux... et si Foxy se laissait seduire..? Ou si elle se sentait redevable..? Non. Elle est trop intelligente pour se laisser seduire de façon si grossiere. Ils s'installent à table, et le lieutenant est ravit qu'ils soient dans un coin de la salle tranquille. Il pense parfois à lui demander de l'épouser mais elle n'est pas encore vraiment prete d'apres ses dires. Mais, etant donné son enquete officieuse sur le commissaire, peut etre qu'il devrait lui demander quand meme pour la proteger... si il lui arrive quelque chose... il chasse ses idées sombres, et profite de sa soirée. Diana est belle, elle est belle meme quand elle est enmitouflée dans sa combinaison renard ou dans ses vieux joggings... il sais que choisir un plat est compliqué, entre sa boulimie et sa incapacité à prendre une decision rapide. Il la guide en l'aidanr à savoir ce qu'elle aimerait. William est toujours aussi elegant, ses chemises sont toujours impeccables, et depuis quelques temps, il faisait entretenir sa barbe chez un barbier, ce qui le rendait encore plus sophistiqué et terriblement sexy... elle le regarde avec son air ingenue, et avec une spontaneitée qui amuse le lieutenant, elle rapproche sa chaise et son assiette pour être à côté de lui. Diana pose un instant sa tete sur son bras :
" je t'aime..." il lui embrasse les cheveux :
" moi aussi... j'adore ta coiffure...". Ils prennent le temps de parler et de manger tranquillement avant de sortir se promener. Il y a une exposition sur un peintre qu'elle apprecit, il l'enmene vers l'entrée mais un coup de fil l'interrompt... Alex lui demande devenir d'urgence pour une affaire... Diana est un peu déçue, mais elle doit faire des efforts aussi pour supporter la situation :
" vas y, j'ai passé une bonne soirée et tu n'aimes pas vraiment Van Gogh toi...
- tu es sur ? Ça ira pour rejoindre ta voiture ?
- oui je ne suis pas loin et si j'ai un soucis je cours vers le commissariat" il l'embrasse avec amour et ils s'enlacent, il lui chuchote :
"à tout à l'heure... ne quitte pas ta robe trop vite s'il te plait...
- je ne te promet rien...". Elle le regarde s'eloigner en se disant qu'elle doit apprendre à faire des concessions... apres tout ils avaient passé une excellente soirée. La jeune femme entre dans le musée où à lieu l'exposition. Dans la premiere salle, l'accé est gratuit. Il n'y a pas beaucoup de tableaux, ni d'explications... mais c'est toujours interessants, il y a des tableaux qu'elle n'a jamais vu. Plongée dans la contemplation d'une oeuvre, elle sursaute en entendant une voix :
" vous saviez qu'on dit que Van Gogh etait peut etre Autiste ?" Il faut vraiment qu'il arrete de surgir comme ça derriere elle ! Elle se retourne un peu agaçé :
" Commissaire... vous pourriez vous manifester au lieu de surgir derriere les gens...
- desolé, je ne pensais pas vous faire peur
- je n'ai pas eu peur... j'ai etait surprise...
- vous aimez la peinture ?
- un peu... disons que ses peintures me parlent... surtout celle la..." elle lui montre le fameux tableau " champs de tournesols":
" moi aussi parfois, il y a des corbeaux qui envahissent ma tête... et on le soupçonne d'avoir été bipolaire et scizophrene plutôt... en tout cas il etait torturé.
- beaucoup d'artistes ont des handicaps ou des troubles psychiatrique de ce genre
- c'est vrai...
- si j'en crois William, vous avez un certain talent pour la photographie" elle rougit :
" j'aime bien... disons que je me debrouille
- en parlant du lieutenant, il est ici ?
- non, il devait mais apparement il a une urgence... mais je ne lui en veut pas, nous avons passé une bonne soirée
- les incovenients de vivre avec un policier, mais rassurez vous, vos sacrifices seront recompensés un jour, être gradé peut avoir des avantages
- tant qu'il me revient entier le reste n'est pas important... au fait merci pour le collier...
- avec plaisir, c'est la moindre des choses vu le service que je vous demande, j'espere qu'il vous plait ?
- il est tres beau mais vous devriez le reprendre, ça me gene... je ne suis pas tres à l'aise avec le fait d'avoir l'equivalent d'un salaire autour du coup..." il s'attendait à ce genre de reaction, beaucoup de femmes on la même... mais elles finissent toute par ceder :
" le prix n'est pas un important, il est à la hauteur du service rendu, c'est un cadeau vous connaissez le proverbe " donner c'est donner, reprendre c'est volé"... en tant que policier se serait contre mes valeurs d'accepter de vous le reprendre... avez vous vu la deuxieme partit de l'exposition ?
- hum... non... c'est payant... je ne peux pas me le permettre
- venez avec moi...
- je n'aime pas qu'on paye à ma place
- il se trouve que j'ai eu deux invitations offertes par la mairie... ma femme n'ayant pas pu venir, je me ferais un plaisir de vous en faire profiter... c'est si rare qu'une jeune femme comme vous s'interesse à la culture.." il lui tend son bras, il sent son hesitation, partagé entre l'envie d'accepter et la fierté... elle a l'impression d'être un faire valloir... sa gentillesse et son ton mielleu... :
" il y a des tableaux d'origines, je suis sur que ça va vous plaire... et vous ne serez pas obligé de rester avec moi si ma compagnie vous deplait..." elle se mord les levres mais finit par accepter. Elle prend son bras, et il sourit, decidement, elle sait exactement comment se comporter en societé... :
" en plus vous êtes tres bien habillée pour ce genre d'exposition... Le lieutenant a de la chance...", ils s'approchent du vigile qui filtre les entrées, il montre ses invitations et l'homme les laissent passer en leur souhaitant une bonne soirée. Elle se sent un peu perdue au milieu de tout ses gens en costumes et robes... tout le monde chuchote. L'un des avantages de se sentir minuscule c'est qu'elle peut se faire oublié et se meler à la foule ... Elle observe un moment la salle, cherchant des yeux les issus... WC, sorties d'urgence, recoins isolé. Victor l'osbserve en silence, elle a par reflexe accentuer la pression sur son bras, elle est nerveuse mais l'envie d'admirer les tableau est plus forte. Elle le remerçit, un peu genée et la rassure :
" si vous avez besoin de quelque chose, n'hesitez pas à venir me voir
- je ne vous derangerait pas plus longtemps commissaire, c'est deja suffisament aimable de votre part de m'avoir proposé de me faire entrer
- ce n'est rien, profitez, vous me direz si le "champs de tournesols" est toujours votre préféré" elle se faufile et se fond parmis la masse. C'est le genre de fille qui degage à la fois beaucoup de charme et de banalitées... le genre de fille sur qui vous vous retournez mais que vous oubliez si tot qu'elle a disparu de votre champs de visions. Mais quand vous commencez à la frequenter, sans savoir pourquoi sa banalité vous semble soudain si... ecxitant. Vous pouvez avoir le plus beau costume, elle vous jaugera d'un coup d'oeil et si vous ne semblez pas interessant à ses yeux, elle vous lancera ce petit regard, celui qui dit " cause toujours, tu m'interesses...". Proposez lui un collier à 1000 euros... elle vous dira qu'il est trop cher pour elle. Il voit certains visages connus la suivre du regard quelques secondes. Quand ses amis sauront qu'elle est "avec lui", ils seront surement envieux. Il aimait procurer ce sentiment chez les autres. Parmis ses amis et connaissances il etait le plus charismatique... il faisait en sorte d'etre assez admiré et apprecié pour qu'on veuille faire n'importe quoi pour lui plaire... Victor etait ambitieux. Il n'hesitait pas à jouer de ses relations ou a avoir reccour à des methodes contraire à ses sois disant valeurs de policier... il aimait plaire, il aimait avoir le costume le plus cher, la montre la plus couteuse, la voiture la plus imposante et les femmes les plus belles à son bras. Les femmes presentaient plusieurs avantages, non seulement elle le mettait en valeur mais elles pouvaient etre utiles pour espionner discretement par exemple... il sourit en voyant la jolie rousse vider sans se faire remarquer, une coupe de champagne offerte de force par une serveuse faisant la tête, au pied d'une plante verte. Nul doute qu'elle pourrait voler le portefeuille d'un de ses abrutits de petit bourgeois sans attirer l'attention... un autre serveur lui donne un petit four, elle l'observe et le sent discretement, en la voyant grimacer, il se doute que ce n'est pas à son goût... il ne peut s'empecher de rire quand elle s'en debarasse, en le mettant dans le sac à main d'une dame habillé comme la Reine. Occupée à gesticuler, la femme ne remarque rien. Elle arrive enfin à se mettre à l'ecart de la foule et contemple les oeuvres exposées. Il l'a guette du coin de l'oeil tout en parlant avec un "ami". Il a laché une brebis au milieu d'une meute de loup, il ne faudrait pas que la brebis se fasse attraper. La blanche brebis était en admiration devant l'original de "la nuit étoilée"... parfois quand elle ferme les yeux, elle se sent happer par des tourbillons d'angoisses... mais même dans les plus forte crise, elle avait toujours une petite boule de lumiere à laquelle se raccocher... elle aime la methode du peintre, le fait qu'on devine ses paysages mais que se ne soit pas net, précis, c'est à la fois enfantin et tres recherché. C'est spontané, comme ses photos. Son mal être n'a pas du être facile à vivre. Un homme, qu'elle ne connait pas, se raproche à côté d'elle. Il sent le parfum muscé mais à la difference de celui de William, celui la est trop capiteux à son goût. Un peu enrobé, et un cigare à la main, il se rapproche un peu plus :
" c'est beau n'est ce pas ?
- oui...
- vous saviez qu'il n'etait meme pas connu de son vivant ? C'est sa..." elle le coupe agacée :
" sa belle soeur, apres sa mort qui l'a fait connaitre... en organisant des expositions...
- ha une connaisseuse... c'est rare pour une femme" elle leve les yeux au ciel et se deplace pour aller au tableau suivant... qui l'interpelle, elle connait bien ce tableau. Toujours suivit par l'homme qui commence à l'agacer :
" lui aussi est tres beau, on voit bien l'art de Van Gogh, toute sa profondeur... quel est votre nom ma mignonne ?" Elle manque s'etouffer avec sa salive "Ma mignonne ???" Il est serieux lui ? :
" Renée avec un E..." un peu etonné, il prend rapidement congé... Diana voit Victor s'approcher :
" comment avez vous fait pour vous debarasser de ce vieux pervers si rapidement ?
- je lui ai dit mon prenom...
- votre prenom ?
- Renée avec un E" il sourit :
" c'est efficace... il ne vous a pas trop embeté ?
- non mais il n'y connait pas grand chose en peinture... même pas fichu de differencier un Van Gogh d'un Edvard Munch...
- ça c'est parceque vous avez du le distraire... ce qui peut se comprendre vous êtes bien plus jolie que tout ses tableaux..." elle devient rouge mais ne releve pas le compliment un brin sexiste... Il rebondit sur l'oeuvre exposé :
" c'est vrai qu'on pourrait croire à un Van Gogh...
- ce tableau a hanté mon enfance, il etait accroché dans ma chambre chez une de mes grand mere... j'avais peur qu'il vienne m'engloutir pendant mon sommeil...
- j'espere qu'il ne vous effraie plus ?
- non... mais c'est marrant Madame Lamagat avait le même...
- vraiment ? Je ne me souvient pas l'avoir vu chez elle ?
- elle disait qu'elle avait l'impression que c'etait une representation de sa maladie...
- hum... c'est un detail que je ferais bien verifier... en tout cas je note pour notre futur week end que vous n'appreciez ni le champagne, ni le foi gras..." elle fronce les sourcils... et rougit en comprenant le sous entendu... :
" pour ma defense je sortais de table.." ils sont interrompu par un homme du meme genre que tout à l'heure, elle remarque les sourires de façades des deux côtés mais Victor assure sa domination en lui posant une main sur l'epaule pendant qu'ils se serrent la main. Acte typique d'une personne dominante, imposer un contact physique forcé... Diana connait bien ces pratiques, elle a ete en couple ave un manipulateur... elle allait s'eclipser mais l'homme l'interroge :
" et qui est cette charmante jeune fille ?" Le commissaire la presente en passant un bras autour de ses epaules :
" ma niece... Diana... elle est passionné d'art, n'est ce pas ma cherie ?" Elle aurait envie de lui donner un coup de coude mais se retient :
" oui, enchanté monsieur ?
- Jacques Thonier, vous êtes ravissante... si j'avais vingt ans de moins... c'est du côté de ta femme ?
- oui, de mon cote je n'ai qu'une niece comme tu le sais, et je ne l'a voit pas beaucoup alors je compense avec celles du coté de ma femme. Et puis j'ai toujours revé d'avoir des filles...
- c'est vrai que tu n'as pas d'enfants
- he bien si justement, j'ai un fils... c'est une longue histoire mais je te le presenterais à l'occasion
- un fils toi ?
- oui, j'en ai etait le premier surpris et lui aussi d'ailleurs... je n'ai eu connaissance de son existence il y a quelque mois à peine... il a deja..." Victor enleve son bras, il ne sait plus l'age d'Alex... Diana l'aide à se rappeler :
" trente deux ans mon oncle... souvenez vous nous avons cinq ans d'ecart" il sourit, il ne s'attendais pas à ce qu'elle joue le jeux :
" c'est vrai... comme tu le vois c'est encore nouveau pour moi, mais c'est un bon policier, il se trouve que c'est l'un de mes hommes comme quoi...
- je serais ravis de le rencontrer, en tout cas ta niece est aussi belle que ta femme, tu sais vraiment bien t'entouré
- allons, ta femme est aussi charmante que la mienne" Diana suis son regard en direction d'une femme gesticulante, habillée de couleurs vives... elle prend le bras de son "oncle", génée de reconnaitre la femme qui a desormais un petit four dans son sac :
" je suis desolée mon oncle, mais je dois aller me rafraichir..." elle prend congé des deux hommes et part s'enfermer dans les sanitaires. Elle soupire... " ma cherie", elle l'aurait gifler... elle deteste ce genre de petit surnom... en dehors d'une relation d'amour ou d'amitiè bien sur... Alex l'appelle souvent "ma jolie" et elle n'y voit pas d'inconvenients... mais dans la bouche d'un homme comme le commissaire ou ses amis, elle trouve ça reducteur..
Elle repond au message du lieutenant qui lui demande si l'exposition se passe bien, et elle remet un peu d'ordre dans sa coiffure. À peine sa reponse envoyer, c'est son ami qui riposte :
" t'es avec le commissaire ?
- oui... il m'a presenté comme sa niece du cote de sa femme et c'etait genant... ses amis sont des gros pervers... il a parle de toi aussi, il a dit à l'un d'eux qu'il avait un fils tout ça
- Il va te proposer d'etre son escorte fait gaffe
- quoi ? deja qu'il m'a offert un collier pour me remercier de me faire passer pour ta copine...
- si il te fait la moindre proposition mal placé je lui en colle une...
- il n'osera pas ne t'en fait pas, il sait que William le prendrait mal et toi aussi". Elle sort et soupire de soulagement en voyant que Victor n'ai plus avec l'homme... mais il lui fait signe de la rejoindre, elle lui lance un regard chargé de reproches :
" vous auriez pu eviter de me faire passer pour votre niece...
- c'etait plus simple pour se debarasser de lui, il adore les jeune femmes en couple... il vous aurez surement pas laché de la soirée si il avait apprit que vous étiez deja prise.
- hum... je sais me debrouiller seule...
- ho ça je n'en doute pas...
- William doit me rejoindre à l'entrée, merci beaucoup commissaire pour l'entrée...
- avec plaisir, laissez moi vous raccompagner j'en profiterait pour saluer le lieutenant." Il lui tend le bras et ils sortent attendre William. Le commissaire l'interroge sur ses soucis financiers :
" vos problemes de salle de bain on étaient reglés ?
- oui...
- vous avez toujours besoin d'argent ?
- en quoi ça vous regarde ?" Elle lui lance un regard suspicieux... prete à le gifler en cas de propositions deplacées...:
" c'est vrai que ça ne me regarde en rien, mais j'ai un travail à vous proposer si ça peut vous aider...
- un travail ?" elle attend de connaitre la suite :
" ma belle mere cherche quelqu'un pour lui tenir compagnir, faire un peu de poussieres... enfin comme ce que vous faites deja mais en bien mieux payé à l'heure..". Elle ne peut pas repondre, Blake arrivant, les deux hommes discutent un instant. Victor vante l'intelligence et la culture de la jeune femme. Puis, le couple rentre, comme promit, Diana n'enleve pas sa robe trop vite...Son amant prefere lui enlever sa culotte en premier...