Partie 3 :
" - Je suis amoureux de toi chanci… Depuis que Magalie nous a présentés, je ne rêve que de toi, tu occupes toutes mes pensées, je… Je veux quitter Maggi pour toi…"
Cette phrase ne cessait de raisonner dans ma tête. Amoureux de moi… Landry le petit ami de Magalie était amoureux de moi… Mon Dieu je rêve !
- S’il te plaît Chanci dis quelque chose… Ajoutait-il inquiété.
Mais que voulais-t-il que je dise ! Il me dégoûtait comment pouvait-il faire cela, Maggi l’aime tant, elle l’aime tellement…
- hum… Je… Je sais que cela doit te choquer mais je n’y arrive plus, je n’arrive plus à cacher ces sentiments que j’éprouve pour toi, tu occupes tout le temps mes pensées Chanci, tout temps, je suis tellement confus. Dit-il en me regardant.
J’étais restée dans le même état depuis tout à l’heure, en regardant droit devant moi sans rien dire, mieux vaut ne pas brusquer les choses de peur qu’il ne le prenne mal et tente je ne sais quelle chose.
- Chanci… Insista-t-il mais il n’eut aucune réaction de moi. J’ai compris. Ajouta-t-il en démarrant sa voiture, durant tout le trajet nous n’eûmes à échanger aucune parole, Landry semblait embarrassé et désorienté comme s’il se rendait compte de la gravité de son acte. Nous sommes arrivés… Ajouta-t-il.
Je ne m’en étais même pas rendu compte, nous étions dans sa voiture à l’entrée de ma ruelle, je regardais toujours en face de moi et lui il ne cessait de se gratter la tête. Je dois l’avouer Landry m’avait également tapé dans l’œil lors de notre première rencontre mais c’était le boy de ma copine j’avais alors très vite abandonné toutes idées d’être avec lui… Mais ce b****r… J’ai l’impression qu’il réveille des sentiments enfuis en moi.
- Excuse-moi Chanci…
- Tu n’as pas à t’excuser… Ajoutais-je. Je me tournais vers lui en regardant ses lèvres, ce b****r était doux…Tellement doux. Landry était un bel homme, toujours bien fringué, doté d’un charisme exceptionnel et une voix hum. Mais… C’était le petit ami de ma copine.
- Je n’aurais jamais du…. Il n’eut le temps de finir sa phrase que je me jetais sur ses lèvres et l’embrassait, il répondait à mon b****r avec encore plus de fougue, de passion et d’envie que moi. Je me retirais mettant fin à cet acte.
- Maintenant tu n’as plus à t’excuser dis-je. Landry restait ébahi ne comprenant rien à ce qui venait de se passer. Ne te fais pas des idées. Ajoutais-je, c’était juste pour que tu ne te sente pas coupable mais à part cela il n’aura jamais rien entre nous, tu es le petit ami de ma copine et je ne suis pas le genre qui fait le tapé dos, de grâce oublie moi et ne pense qu’à Maggi, elle t’aime, elle t’aime vraiment alors ne gâche pas cet amour qu’elle te porte car avec moi tu ne l’auras jamais.
- Oui mais… Dit-il en se rapprochant peu à peu. Laisse-moi, juste y goutter une dernière f…
TOC TOC
Landry et moi nous retournions, quelqu’un cognait à ma vitre lorsque je vis de qu’il s’agissait j’en restais figée, mon cœur s’était mis à battre rapidement, je transpirais, je n’avais qu’une seule envie disparaître.
- Qui est-ce ? Me demanda Landry.
Je n’eus le courage de répondre c’était Marc, il allait me tuer, tuer, tuer ! J’étais f****e. Il insista encore, ni moi, ni Landry ne réagissions. Marc se décida d’ouvrir la portière en nous regardons.
- Mademoiselle descendez. Dit-il très calmement, il n’avait pas besoin de se répéter que déjà, j’ôtais ma ceinture de sécurité et descendais sans dire quelques mots à Landry. Puis Marc repris mais en s’adressant cette fois ci à Landry. Je vous remercie de l’avoir raccompagné mais que ce soit la dernière fois que je vous vois tourner autour d’elle, j’espère que je me suis fait comprendre.
- Et puis-je savoir qui vous êtes ? Demanda Landry.
S’il se contentait de s’en aller ça allait même faire quoi ! Là il veut encore m’ajouter les problèmes, si Marc a suivi la scène du b****r je suis f****e, f****e, f****e !!!
- Son petit ami, maintenant allez-vous en et que je ne vous reprenne plus ensemble. Répondit Marc.
- hum… Ok. A très bientôt Chanci. Dit-il séducteur avant de démarrer sa voiture.
Marc se tourna vers moi, l’envie d’ôter mes talons et de m’enfuir me travaillait l’esprit mais je ne le fis guerre. Marc me regarda, il n’avait pas l’air en colère, ou déçu et c’est bien ce qui m’effrayait le plus, son visage ne laissait rien paraître, aucune expression, rien…
- Alors ? Me demanda-t-il tout naturellement, avec un peu de chance il n’a rien vu.
- heu ? Alors ? Demandais-je d’une petite voix.
- j’attends une réponse Ophélie et une réponse cohérente. Marc ne m’appel jamais Chancia, d’après lui c’est un prénom de fille facile, pff n’importe quoi, en même temps j’aimais bien qu’il m’appelle Ophélie ça changeait des autres et lui donnait une particularité.
- Heu c’est Landry un cousin à Rahanne (faut mentir un peu ou bien ?) il est juste venu me raccompagner.
- Et tu reviens d’où pour qu’il te raccompagne ?
- ah, j’étais chez Rahanne c’était le mariage de sa grande sœur donc là nous étions à la soirée.
- ah ok. Habillée ainsi ?
- oh mais c’est une robe de soirée.
- oui effectivement tu as raison. Finalement ton anniversaire ?
- mon anniversaire ?
- oui, tu le fête comment ? Tu m’as dit que tu resterais chez toi, bien que je voulais qu’on se fasse un restau, en amoureux ensuite on devait aller observer les étoiles et passer une bonne nuit ensemble mais bon tu devais rester chez toi, finalement tu es allée au mariage de la sœur de ta copine, hum tu aurais pu me dire que tu avais autre chose de prévu.
Mais l’homme-là c’est quoi même son problème !!!
- Ah c’était une invitation de dernière minute, en fait Rahanne me l’avait demandé depuis mais j’avais oublié et elle a tellement insisté pour que je vienne, c’est ma meilleure amie je n’ai pas su lui dire non.
- Tu as raison je te comprends. Dit-il en me déposant un doux b****r sur le front. Tu finis la soirée avec moi n’est-ce pas ? Dis oui s’il te plaît. Ajouta-t-il.
- Chéri, je ne sais pas…
- S’il te plaît juste pour ton anniv. Insista-t-il.
- humm. Inspirais-je. OK, OK. Mais on ne fera rien ok.
- promis, je veux juste t’avoir dans mes bras ce soir.
- Ok chéri.
- mais tes parents ? Demanda-t-il.
- t’inquiète je gère.
- ok.
Il m’ouvrit la portière, je m’installais et il l’a referma sur moi avant de faire le tour de la voiture et de s’installer du côté chauffeur, il me fit un sourire et démarra. Très vite nous arrivions au quartier Charbonnage, je n’étais jamais allée chez Marc disant que j’avais peur de me retrouver seule avec lui, je tenais tant à rester vierge au moins jusqu’à mes 18ans mais je venais de les avoir, je me sentais prête, bien que je demandais à Marc que nous ne fassions rien, dans ma tête je m’y préparais, je le voulais et je savais qu’il tenterait quelque chose et j’étais fin prête pour cela…
- Tu viens ? Dit-il me sortant ainsi de mes pensées, il avait ouvert ma portière et me tendait sa main, je suppose qu’elle est restée suspendue pendant un bon moment.
- oui, oui. Répondis-je en saisissant la sienne. Il me sourit et me conduisit dans sa demeure.
Marc avait une belle maison, un garage comportant deux voitures, trois si je compte celle avec laquelle il est venu me chercher, une Porsche Cayenne, une Aston Martin noir et sa Range Rover dans laquelle nous étions. Il me fit entrer, sa maison était chaleureuse malgré le luxe insolent dont elle était dotée, elle restait accueillante.
- Tu veux boire quelque chose ? Me demande Marc.
- non, ça va, ça va merci.
- hum ne te gêne pas fais comme chez toi.
- ok.
Nous étions assis au salon, j’étais face à marc, lorsque ce dernier, se leva et vint se poser à mes côtés, il me fixait, son regard se faisait doux et sensuel puis il se rapprocha de moi et déposa délicatement ses lèvres sur les miennes comme s’il ne voulait pas brusquer les choses. Très vite ce b****r devint intense, nos lèvres entremêlées et nos langues communiquant entre elles, Marc passa sa main sous ma robe en me rapprochant de lui, il me prit par la taille et me fit asseoir jambes écartées sur lui. Il jouait de ses doigts sur ma peau éveillant en moi une symphonie de gémissement, le désir montait en moi, je me sentais prise d’une chaleur au niveau du bas ventre.
- Je suis prête Marc… Je suis prête…
- Hum…. fit-il en déposant de langoureux b****r le long de mes épaules, il remontait dans mon cou et me mordillait le pavillon auriculaire puis il baissa la fermeture de ma robe, dévoilant ainsi mes seins debout dont les tétons pointaient déjà. Il prit chacun de mes seins entre ses mains et les rassemblaient avant de les s***r une à une.
- ahhh…. Fis-je accompagné d’un sourire, il laissa glisser sa main le long de mon corps, me caressant ainsi les cuisses avant de les poser sur mes fesses qu’il appuyait et donnait de temps en temps de petites tapes, réveillant de plus en plus mon désir. Hummm Marc, ahhh. Gémissais-je.
- Tu aimes ça ?... Demandait-il d’une voix sensuelle.
- oui… Et j’en veux plus… Répondis-je gênée.
- hum, petite coquine. Dit-il en suçant à nouveau mes seins puis il m’allongea sur lui en baissant mon string, il remonta ses doigts le long de ma colonne vertébrale, et caressa par la suite mes fesses. Tes belles grosses fesses… Ajouta-t-il.
Il me donna encore une petite tape, j’en gémissais, puis une autre mais cette fois ci un peu plus forte, une autre encore de plus en plus forte, puis ce fut une succession de baffe ! Je ne gémissais plus, je pleurais, il me frappait tellement fort, c’était de grosses fessées.
- Ayooooo MARC OHHHH MARC OHHHH tu me fais mal ayooooooo !!! Je t’ai même fait quoi ?! Sniiiffff Oyooooo laisse-moi ohhhh sniiiif ! M’écriais-je.
- Ah bon tu ne sais pas ce que tu as fait ! Tonna-t-il.
Pon ! Pon ! Pon !
Je ne sentais plus mes fesses tellement il me frappait. J’en pleurais tellement que s’en suivit de rhume, les yeux rouges noyer de larmes.
- Oyoooo sniiiiif papa ohhhhh sniiif papa ohhhhh sniiiif !
- Tu as vu ton père ici ! Et d’ailleurs il devrait être déçu par ton comportement s’il l’apprenait.
- Sniiiif laisse-moi ohhh Marc, sniiifff laisse-moi ohhhh sniiiif.
Pon ! Pon ! Pon !
- Ferme la bouche sinon je te fesse encore ! Gronda-t-il.
- sniiif, oyooo sniiiiif. Pleurais-je.
Pon !
- FERME LA BOUCHE J’AI DIT !
- sniif, sniiff. Fis-je en séchant mes larmes.
Il me poussa et se leva, je tentais de m’asseoir, mon Dieu à peine mes fesses ont touché le fauteuil que je sursautais, j’avais tellement mal que je sautillais en pleurant, je portais vite ma main sur ma bouche afin d’étouffer mes pleurs.
- Tu me prends vraiment pour un idiot toi ?! Demanda-t-il. Ça y est, l’expression que je redoutais tant était là, Marc était énervé, il fulminait, je me demande quels efforts il a du faire pour ne pas craquer dès le début.
- je t’ai laissé tout le temps possible pour te racheter mais rien ! Madame se dit que j’ai gobé son stupide mensonge. Mais tu es BÊTE ! Franchement ! Tu ne demandes même pas comment et pourquoi je me retrouvais là, non, elle me sort son stupide mensonge comme quoi elle était au mariage de mon c*l ! Tu es folle !!!
- Sniiif excuse-moi Marc, ce n’est pas…
- Ferme ta sale bouche là ! J’ai même envie de t’insulter mais à quoi bon tu es assez idiote comme ça ! Tu pensais vraiment que je ne t’avais pas vu, tu pensais pouvoir t’éclipser tranquillement mais tu es vraiment bête ! Dès que je suis arrivée en boite je t’avais déjà vu avant de me diriger vers la table, j’ai fait mine de ne pas t’avoir vu pour voir ta réaction et tu as fait exactement ce que j’attendais, de surcroît je te vois sortir avec un mec ! Un tintin comme ça ! Tu pensais que j’allais rester là et te regarder partir je ne sais où avec lui !!!
Kiiieeee Dieu donc tu m’as maudit comme ça !
- Sniif sniiff… Pleurais-je.
- FERME TA BOUCHE J’AI DIT ! S’écria-t-il. Ne pense même pas que tu me fais un peu pitié, j’aurais même du ajouter ! Tchuuiip ! Et quand j’arrive je trouve madame dans la voiture prête à embrasser l’autre idiot là ! J’ai même été gentil de le laisser, si ce n’était pas mon initiation qui me l’interdisait hum je lui aurais cassé la gueule et toi avec !
- sniif c’est lui qui a tenté de m’embrasser je m’apprêtais à le repousser quand tu as…
- Ferme ta bouche ! Je t’ai laissé le temps de te justifier tu ne l’as pas fait ! Donc ne me sort pas tes conneries la maintenant ! Tchuiipx !
Je m’étais accroupie en cachant mon visage entre mes mains.
- Sniif excuse-moi, excuse-moi, je suis stupide tu as raison sniiif, mais il ne se passera jamais rien entre lui et moi sois en sûr, sniiif c’est le petit ami de Magalie une de mes amies, je te la présenterai ohhhhhhhhhhhh, m’écriais-je craignant qu’il ne me gronde ou me gifle en pensant que je mens. Je te la présenterai, sniiif, je suis trop bête, je suis trop bête, sniif je n’aurais jamais dû sortir mais les filles ont insisté c’est mon anniversaire et elles voulaient fêter mes 18 ans avec moi, sniif je n’aurais pas …
Je sentis sa tête contre la mienne, je redressais mon visage et Marc m’embrassa.
- tu parles trop tu sais ça ?
- sniiif désolé.
- Que ce soit la dernière fois que tu me fais ce genre de coup, la dernière fois…
- oui…
- je ne t’ai pas demandé de parler. La prochaine fois que tu me fais un coup pareil et toi, et le c*****d avec qui je t’attrape je vous frappe tous les deux, je suis sérieux. Je t’aime et tu m’appartiens, j’ai confiance en toi, au fait que tu sois différente de toutes les autres mais si jamais je me rends compte que tu t’es joué de moi… Je ne sais pas ce que je te ferai mais ce sera quelque chose de grave sois en sûr ! Ne laisse pas les petits idiots la te toucher, tu es mienne, à moi seul et à personne d’autre ! Est-ce que je me fais comprendre ?
J’hochais la tête en guise de oui.
- Je ne t’aurai jamais interdit de sortir avec tes amies, j’aurais boudé certes mais je ne te l’aurais jamais interdit, je t’aurais demandé de faire attention aux petits voyous et de ne pas trop boire. Je ne sais pas comment tu me vois mais je ne suis pas un monstre, ce n’est pas à cause de mes 100 grammes de muscle que tu te feras des idées sur moi.
Il me prit dans ses bras, me porta et nous nous dirigions dans sa chambre.
- Je t’aime ma petite punu, je t’aime vraiment ne l’oublie pas.