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2969 Words
Partie 6 : Je le regardais incrédule, il se foutait de ma gueule ça doit être cela. - Tu blagues n’est-ce pas ? Demandais-je. - je suis un peu plus que sérieux. - non, Marc tu ne peux pas me dire ça ! - Pourquoi ?! Tu vois quelqu’un d’autre c’est ça ?! Ou je suis trop vieux pour toi, après 5 mois c’est maintenant que tu te rends compte que notre différence d’âge te pose problème c’est quoi ! Comment tu peux me sortir de telles choses Ophélie !? - Oh Marc arrêtes de t’énerver, je n’ai rien dit de tel, je pense juste à mes études Marc, mes études ?! Je n’ai même pas encore obtenu mon Bac que déjà tu me parles de mariage laisse-moi au moins terminer. - Je travaille Ophélie, je travaille, j’ai un bac plus 5 en ingénierie génie civile, un BTS en informatique, un master en comptabilité et gestion des affaires sans compter le fait que je sois capitaine de l’équipe nationale de foot. Je pourrai te payer tes études, ici ou à l’étranger après l’obtention de ton bac si tu le souhaite tout en étant avec toi, je n’en suis pas incapable chérie, je peux très bien m’occuper de toi comme je m’occupe de mes gosses… ‘’ Ses gosses ‘’ C’est vrai que je les avais oublié ceux-là. Marc avait 3 enfants tous de mères différentes, je fus choquée le jour où il avait osé dire : « faire les enfants ça ne se programme pas » je me suis juste dit qu’il n’avait encore rien compris lui, s’il se dit qu’il suffit de mettre sa saucisse dans tous les morceaux de pain c’est qu’il n’avait vraiment rien compris. Sinon ils sont choux, il a deux garçons et une fille, la fille c’est la dernière elle a 4ans et les garçons, le plus grand a 12ans et l’autre 7. Je les aime bien mais je me vois mal à 18ans mariée avec 3ans m’occupant d’une vie de famille sans avoir joui des opportunités que m’offrira ma jeunesse, Marc lui il avait tout, filles, gloire, popularité et j’en passe maintenant il s’avait qu’il voulait se caser, il avait pu apprendre de la vie mais moi, j’en suis encore au stade de l’ignorance ! - En tout cas on en reparlera là je rentre. Dis-je en me levant. Je me rendais dans la salle de bain où je pris un bain rapide, je me vêtis et demandais à Marc de me laisser chez Rahanne, Dieu merci ma copine était opérationnelle j’avais pu l’informer de la situation dans la voiture, son chauffeur nous déposait à la maison, j’avais comme idée de faire croire à maman que j’avais travaillé toute la nuit chez Rahanne et qu’on avait fini par s’endormir. - Oh many hum toi tu cherches grave les problèmes. Me dit Rahanne alors que nous essayons de rentrer le plus naturellement possible dans la maison. - chut ! Oh toi aussi on va bien parler de ça après. Je me rendis dans le salon où je trouvais toutes mes affaires étalées au sol, dans des valises pour certaines et d’autre dans des sacs à poubelle, non donc la femme-là était même sérieuse quoi. - oh, que se passe-t-il ici ? Fis-je faisant semblant d’être étonnée. Apparemment y’a du grand ménage dans l’air… - Oui madame c’est vous qui déménagez et ça ne sert à rien de venir avec ta copine pour mentir à je ne sais qui ! Prenez vos affaires et sortez de chez moi ! S’écria maman qui venait de faire son entrée au salon. - oh maman c’est comment ? Demandais-je à cette dernière qui semblait plus résolue que jamais à me mettre à la porte. - Tu me prends vraiment pour une imbécile ! Je t’avais dit d’arrêter avec tes mauvaises copines la ! Ces filles de petites vertus la ! Voilà maintenant qu’elles t’ont appris la bordelerie et c’est dans ma maison que tu veux la mettre en pratique ! Pour montrer le mauvais exemple à choupette (ma petite sœur de 9ans) !!! Hein ! Je détournais le regard et fixai mes affaires, les yeux pleins de larmes je ne sais même pas pourquoi mais je pleurais ma mère avait les mots pour me faire culpabiliser, pour me blesser… - Mais moi je ne suis pas dedans cici ! Je ne suis pas dedans ! Tu veux vivre ? Hein tu veux vivre !? Va vivre DEHORS ! Pas dans ma maison ce n’est pas le nom de mon mari que tu saliras dans le Gabon la ah non ! - Sniiif mais maman j’étais chez Rahanne, sniiif on travaillait pour le devoir de maths de lundi, sniiif on a fini par s’endormir… - Tais-toi ! MENTEUSE ! Tu penses que je ne te vois pas depuis là ! Quand tu découche tout le temps là c’est pour aller travailler les Maths chez ta copine ! Tchuiiip regardes n’essaye surtout pas de t’amuser avec moi sinon je vais te montrer qui a mis au monde l’autre tchuipx imbécile ! Une imbécile comme toi l’enfant de Yessi tu veux me bondir ! Mais tu es folle ! - sniiif mamn, sniiif maman écoute moi sniiifff… Fis-je suppliante. - ok comme tu ne comprends pas ! Dit-elle en rassemblant mes affaires qu’elle jeta hors de la maison de l’autre côté du portail. Retourne d’où tu viens ! Elle rentra et referma la porte du salon. Je regardais Rahanne perdue, désorientée ne comprenant rien à ce qui était en train de se passer, les yeux pleins de larmes, je rassemblais mes affaires et je m’adossais contre le mur, l’air perdu. - Que comptes-tu faire ? Me demanda Rahanne, on sentait au ton de sa voix qu’elle éprouvait de la pitié à mon égard. - Rien. Fut ma réponse. - viens à la maison en attendant que les tensions s’apaisent. - non. - Mais Chanci… - merci Rahanne mais tu peux rentrer excuses-moi de t’avoir mêlé à tout cela, je vais attendre mon père et en discuter avec lui je te tiendrai au courant. - non man je reste avec toi, on ne sait jamais ce qui peut arriver… Elle n’eut le temps de finir sa phrase que nous entendions le bruit de l’ouverture de la porte maman tenait une grosse bassine entre les mains instinctivement Rahanne et moi nous mîmes à fuir lorsqu’elle s’apprêtait a verser l’eau qu’elle contenait sur nous. - Comme tu ne comprends pas quand je te parle ! J’ai dit dehors ! Wohh donc l’affaire-là était même sérieuse jusqu’à ce point-là !? - mais sniif maman… BAM !!! (Le bruit de la bassine que je venais de recevoir dans le dos) - Fous moi le camp j’ai dit ! Sors de chez moi ! S’écria-t-elle. Constatant que je ne bougeais pas Rahanne vient me prendre et m’attira avec elle, elle demanda à son chauffeur de prendre mes affaires et de les charger dans la voiture, mon Dieu c’était quoi ça ! Je ne voulais en aucun cas aller chez Rahanne, sa mère risquerait de me voir d’un mauvais œil et j’avais déjà assez de problème pour le moment. Chez Marc ? Surtout pas ! Il m’avait créé assez de problème comme ça et son histoire de m’épouser là pardon que Dieu m’en préserve. Il ne me restait plus que… - Dépose-moi chez Anouchka. Demandais-je à Rahanne. - Où ça ? Many tu connais les conditions d’Anouchka avec ses gosses et tout ce ne serait pas facile. Répondit Rahanne. - Dépose-moi là-bas s’il te plaît. Fis-je celle qui ne voulait rien entendre. - en tout cas comme tu veux… ==== Dans la tête de Marc : ==== - Marc… Je redressais la tête en regardant Karelle la mère de ma petite dernière. - qu’y a-t-il Karelle. Demandais-je lassé. J’en avais marre d’elle et de toutes les autres, ce qu’elles pouvaient être fatidiques… - Depuis un temps tu n’es plus assez présent… - Pour qui ? Pour toi ou pour Nanou ? Parce que je suis tout le temps présent pour ma fille tout comme pour mes autres enfants alors… - non je dis pour moi… Répliqua-t-elle avec gêne. - ah ok, je vois. Tu as besoin de combien ? - Mais attends tu penses que tout n’est que question d’argent ou quoi ! - Il n’a jamais été question d’autre chose entre toi et moi, tu sais très bien comment cela a commencé entre nous, si tu es tombée amoureuse de moi par la suite cela n’engage que toi mais moi je ne t’avais rien promis. Je m’occupe juste de mon gosse à part elle toi et moi n’avons plus rien en commun. - mon Dieu Marc, jamais tu ne m’avais parlé ainsi qu’est-ce qu’il y a tu deviens de plus en plus cruel avec moi ? Je ne comprends pas… Ajouta-t-elle avant de fondre en larmes. J’assistais tout temps au même cinéma avec Elles oui ‘’ Elles ‘’ toutes les mères de mes enfants mais j’en avais assez de leurs techniques de reconquête en vain, il n’y a qu’une seule qui trône dans mon cœur, une seule… Je suis sûr que les filles m’en voudront de choisir une fille aussi jeune qu’Ophélie contrairement à elle-même moi je ne saurai l’expliquer, je l’aime c’est tout, je l’aime comme un fou. - Voilà qu’il ne m’écoute même pas. Dit-elle me sortant ainsi de mes pensées. - Karelle je vois quelqu’un et cette personne je l’aime, je l’aime comme un fou… Je ne pus finir ma phrase que Karelle se tordait de rire. - Toi ! Toi Bengone Ndong Marc ! Toi amoureux ! Fou amoureux laisse-moi rire ! Tu ne connais pas l’amour, tu ne le connaitras jamais ! Tu as trop fait souffrir les gens, par ton audace ! Ton orgueil ! Et bien plus encore, tu crois qu’elle t’aime ? Pff c’est ton argent qu’elle suit comme nombreuse d’entre nous, juste ton nom qui nous intéresse, personne ne voudra d’un homme comme toi, tu sais seulement coucher avec les pauvres filles, les engrosser et rompre… - Je me disais bien que je devais chercher à savoir ce que tu pensais réellement de moi avant de te demander en mariage mais bon maintenant que je sais, je ferai ma demande à quelqu’un d’autre. Karelle resta figée un moment sans rien dire, comme si elle se rendait compte de la grosse boulette qu’elle venait de faire, la pauvre fille, elle pense vraiment que je veux l’épouser moi, n’importe quoi. - Reviens sur terre Karelle je me foutais de ta gueule, je ne t’aime pas point barre tes malédictions tu les jetteras à quelqu’un d’autre, sur ce j’y vais. Je me levais me rendis au salon déposer un gros bisou sur le front de ma petite pitchoune avant de m’en aller. Je prenais mon téléphone et essaye de joindre Ophélie mais en vain, elle ne répondait ni à mes messages ni à mes appels, un flux d’idées absurdes défilait dans ma tête et si elle se jouait de moi ? Si elle se moquait éperdument de mes sentiments ? Je regardais encore et encore mon téléphone toujours rien, où était-elle et surtout pourquoi ne répondait-elle pas ! Je décidais de lui laisser plusieurs messages sur son répondeur toujours aucune réponse d’elle. * Ecoute Ophélie je tente de te joindre depuis la tu ne réponds pas ! Je ne sais pas où tu es et surtout avec QUI !!! Mais continue de faire ce que tu fais là ! Continue ! Tu sais que je n’aime pas cela ! Tu le sais mais tu continues de te foutre de ma gueule ! Très bien ! Quand tu vas vraiment réaliser que c’est toi que j’aime fais signe ! * Ce qui m’arrive ? Je l’ignore, je sais juste que cette fille me rend fou, le simple fait qu’elle ne réponde pas immédiatement à mes appels ou à mes messages me rend fou de rage, je l’imagine avec un autre me trompant, et pourtant elle peut bien être occupée à autre chose mais moi ma pensée est tout le temps dirigée vers l’infidélité car je suis impuissant devant elle, elle me contrôle comme jamais aucune femme ne l’avait fait auparavant… Je la rappelais encore en espérant que cette fois ci elle me répondra. Au bout de la 5ème sonnerie elle répondit. * - Que veux-tu. Fit-elle d’un ton des plus agacés. * * - Je peux savoir où tu es pour ne pas me répondre depuis là !!! * * - je suis chez Magalie * * - Et je suis sensé savoir que Magalie c’est qui ! En tout cas c’est bien c’est très bien continue de faire ce que tu fais la, conti… * * - ECOUTE MARC NE ME FAIS SURTOUT PAS CHIER !!! * * - OKAY ! Je le savais ! Elle voit quelqu’un d’autre ! * * - Tu veux que j’aille où hein ! Chez toi ? J’ai déjà assez de problème comme ça ! J’en ai assez ! Tu es la dernière personne que je voudrais voir en ce moment … La dernière… Sa voix semblait tremblante, comme si elle s’apprêtait à pleurer. Je rangeais ma jalousie au placard afin de mieux l’écouter et surtout de ne pas m’enflammer* * - Ma lili… Dis-je d’un ton réconfortant. * * - Elle était sérieuse Marc, sniif Maman sniiif elle m’a vraiment foutu dehors, vraiment sniiif je suis f****e* * - Dis-moi où tu es je passe te prendre… * * - Tu ne comprends pas français toi !!! C’est parce que je passais mes nuits avec toi que j’ai autant de problème en ce moment tu veux encore en rajouter hein ! J’ai déjà suffisamment d’ennuis comme ça pour prendre encore le risque de m’afficher avec toi sniiif ! * * - je comprends tu as raison… Qu’est-ce qu’on fait alors ? * * - faisons une ou deux semaines sans se voir le temps que les choses se calment s’il te plaît. * * - PARDON ! Ophélie tu sais ce que tu me dis là !!!! Il est hors de question ! Je fais jamais de pause moi jamais ! Si c’est fini c’est fini ! Soit on est ensemble soit en ne l’est pas ! Tu m’as compris ? !!! * * - Pourquoi tu t’excites ? Je ne me souviens pas t’avoir parlé de faire une pause Marc j’ai assez de problèmes comme ça n’en rajoute pas je n’ai vraiment pas la tête à gérer tes humeurs, vraiment pas. On peut bien s’écrire ou se parler par téléphone sans être vraiment obligés de se voir. - Ok Ophélie je te l’ai dit on fera comme tu voudras… * * - ok, je vais me reposer, je ne me sens vraiment pas bien j’ai trop pleuré…* * - ok. * * - A toute…* * - Ok a toute ! Je n’en croyais pas un mot de ce qu’elle me racontait, pas un seul, si vraiment on l’a mise dehors pourquoi aller chez son amie alors qu’elle peut très bien venir chez moi ! Et cette fameuse histoire de ne pas se voir pendant deux semaines, elle me prend vraiment pour le dernier des abrutis ! Ok Ophélie tu veux jouer à ça ! On jouera !!!!..............
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