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3124 Words
Partie 8 : Dans la tête de Chanci : ‘’ - CHANCIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!! ‘’ J’eus un mouvement de recul en redressant la tête, une voiture venait de freiner devant moi, le conducteur baissa la vitre laissant voir le conducteur qui n’était tout autre qu’une femme. - IMBECILE ! Mal éduquée ! On ne t’a pas appris qu’il faut toujours regarder à gauche à droite hein ! Imbécile tu fonces sur la route comme ça après quand on allait te tamponner oh sorcellerie, crime rituel, j’allais avoir des problèmes à cause d’une écervelée comme toi ! Tchuip une imbécile comme ça ! Dit-elle avant de démarrer en trombe. Je me retournais et lançais un regard menaçant à Landry, qui semblait choqué, il tenta de me rattraper afin de s’excuser mais je faisais mine de pas l’entendre. - Excuse-moi Chancia… C’est ma faute, s’il t’était arrivé… Disait-il. - Tu me fais le bruit ! Je ne veux pas te voir fiche moi la paix ! M’écriais-je. - Ok… Dit-il, je sentais la tristesse et le remord dans sa voix. Tant mieux s’il m’oublie après sa m’arrangera. Je me rendais dans le restaurant suivie par Landry qui marchait tête baissée, j’avais juste envie de l’insulter mais bon à quoi bon. - Vous aviez mis du temps. Affirma Magalie. - demande à ton parent qui a failli me faire tuer tchuip ! Répondis-je. Landry me regarda étonné comme s’il se demandait à quel jeu je jouais, j’avais juste envie de tout dire à Magalie moi et rien d’autre. - Comment ça ? Demanda Magalie. Landry qu’a-t-il ? - heuu… je… heuu. Balbutiait Landry. - heu, je, heu c’est quoi !? Insista Magalie qui commençait à s’énerver. Landry baissa à nouveau la tête tel un enfant coupable et dont on reprochait une faute grave. - Enfaite on était dehors et elle a failli se faire renverser. - WOOOHHH !!! S’écria Magalie. Toi tu veux me faire tuer ! Déjà que sa mère ne m’aime pas tu veux que j’ai sa mort sur la conscience ! Mais Landry c’est comment ! Et vous faisiez quoi dehors ! Oh ! Pardon les problèmes à l’heure-là kiee. Landry ne s’avait plus quoi dire, il transpirait à grosse goutte. - Monsieur voulait fumer une cigarette et c’est moi qu’il a tiré pour l’accompagner parce que quoi il avait besoin de se confier, je ressemble à un prête non pour écouter les confessions des gens notamment vos problèmes de couples là. Avais-je donné comme réponse. - Oh quel problème Landry ? Quel problème encore. Demanda Magalie. - Le fait que tu me reproches de ne pas avoir assez de temps pour toi… Avait-il répondu. - mais je ne me plains plus trop, je te comprends t’inquiète. Répondit Magalie. - En tout cas moi je rentre là où j’ai frôlé la mort mieux je ne reste pas dehors pardon. Avais-je dis. - moi aussi je vais rentrer je pense. Ajouta Paul. - ok je vais vous déposez. Toi aussi tu rentres Maggie ? Demanda Landry. - oui je ne pourrai pas passer la nuit chez toi demain j’ai cours. Répondit Magalie. - oui je sais. Le trajet se fût dans le silence total, Landry nous déposa Magalie et moi devant la maison d’Anouchka. Je m’apprêtais à ouvrir la porte lorsque cette dernière m’arrêta, je me retournais et constatais que son visage avait changé d’expression. - Chanci. Me fit-elle. - oui Maggie. Répondis-je. - attention avec Landry… Baboum Baboum Les battements de mon cœur accéléraient j’avais l’impression qu’il allait sortir de ma poitrine. J’essayais tant bien que mal de me reprendre. - Oh qu’est-ce qu’il a ? Demandais-je l’air de rien. - Rien seulement l’enfant là à trop les foutaises. - je ne te suis toujours pas ? - J’ai fait des choses pas très bien dans le passé, je ne le fais plus ma chérie t’inquiète seulement c’est Landry qui me poussait à faire ces choses, n’accepte rien de lui, ne lui rend aucun je dis bien aucun service. - oh ? Bon ok, ok. - Certes il semble avoir changé mais nos vieux démons finissent tôt ou tard par refaire surface. - Oui je te comprends ne t’en fais pas. - Bon tu fais un gros bisou à Anouchka moi je rentre. - ok. Fis-je en lui donnant deux bises. Je rentrais, fermant la porte derrière moi en me laissant glisser contre le mur. Mon dieu ce que j’eus peur, tellement peur. Je ne pouvais garder ce secret pour moi, j’allais trouver Anouchka dans sa chambre, les garçons dormaient déjà, elle me demanda comment c’était passée la soirée et là j’entrepris de tout lui raconter depuis le b****r la première fois et celui de ce soir. - Oh ma chérie, si Maggie l’apprend c’est dangereux tu sais combien elle aime Landry, mieux tu arrêtes de le voir. Me conseilla Anouchka. - oui mais comment faire, quand je ne réponds pas à ses appels il passe par Maggie pour me voir alors comment je suis sensée faire, toi-même tu as vu comment j’ai refusé d’y aller tout à l’heure mais vous aviez tellement insisté. - oui je sais, vraiment désolée si je savais je t’aurais couvert. Pff il risque de te créer de gros problème avec Magalie. - Je sais Anouchka je sais. On avait fini par changer de sujet et par nous endormir. Marc vivait toujours son histoire avec Rahanne mais bref je m’en foutais de plus en plus surtout avec Landry qui malheureusement ne s’était pas résolu à m’oublier. J’avais beau le menacer de tout révéler à Magalie il ne changeait pas. Il avait demandé à ce que l’on se voit seul à seul dans un coin assez retiré un bon restau avait-il dit. Encouragée par Anouchka je finis par m’y rendre car cette dernière disait qu’il fallait mieux que je lui dise les choses face à face pour qu’il comprenne mieux. Mais cette rencontre ne s’était pas terminée comme je l’espérais, Landry avait passé la soirée à me faire rire, il s’était montré doux et attentionné, galant et courtois. Plus les jours passaient, plus je me prenais dans son piège dès lors je ne disais plus rien à Anouchka de peur qu’elle ne le répète à Magalie, je ne sortais pas avec Landry j’aimais juste sa compagnie nous nous entendions bien et j’espérais que nous n’allions pas plus loin. Marc essayait de me recontacter mais je ne faisais pas cas de ces appels, messages et autres, il pouvait continuer son jeu, ça ne m’intéressait plus, disons que ma situation avec Landry était beaucoup plus amusante et j’aimais bien les règles du jeu, se cacher pour ne pas être découvert. 2 semaines s’étaient écoulées et j’étais toujours chez Anouchka, Natoutou m’avait appelé pour me dire que j’allais surement bientôt rentrer à la maison car papa commençait à en avoir marre de cette situation, il avait menacé maman de la mettre à la porte si elle ne me rappelait pas, depuis lors j’attendais son coup de fil avec impatience, elle m’avait trop énervé quoi 2 semaines ! Hum si j’étais morte là elle allait commencer à regretter. Je reçu un appel de maman qui m’annonçait que ‘‘ ma punition ‘’ était levée, hum la femme-là avait de ses choses, je lui avais dit que je rentrerais le lendemain et que ce sont mes copines qu’elle insulte tant qui m’ont accueilli quand je cherchais un toit, elle m’avait juste dit : « tu as 18 ans fais ce que tu veux c’est ta vie, rentre demain c’est tout. » ah là le boss avait surement fait fort. J’écrivais avec Landry, rien de bien méchant on parlait de tout mais surtout de rien, lorsque je vis Magalie faire son entrée avec fracas dans la chambre d’Anouchka où je me trouvais. - Aya la go quel blem (problème). Demandais-je. - Tu comptais le garder jusqu’à quand ! S’écria-t-elle. - Garder quoi ? Demandais-je perdu. - Ah bon. Ah bon !!! PLACK ! La gifle que je venais de recevoir, je me levais d’un bond, énervée mais j’essayais de me retenir, je venais de comprendre ce à quoi elle faisait allusion, je l’aurais rendu si je ne me reconnaissais pas coupable. - hum… Fis-je en posant ma main sur ma joue. Que me vaut l’honneur de cette gifle. - en plus elle se fout de moi ! Dit-elle en portant à nouveau sa main vers moi mais je l’arrêtais en la tenant fermement par le bras. - une fois ok, mais deux fois je ne le tolérerai pas ! - tu es vraiment arrivée toi ! Vraiment ! Comment tu me parles ! s****e ! - La folie commence ainsi, tu viens, tu insulte les gens et les gifle sans raison valable… - sans raison ! Sans raison ! Mon Dieu Chanci tu te moques de moi ! Jusqu’à quand garderas-tu ta relation avec mon petit ami secrète jusqu’à quand !!! - Quel petit ami ? Fis-je naturellement. Landry ? Tu deviens folle hein, je suis désolée mais je ne sors pas avec Landry si c’est bien de lui dont tu parles. Anouchka fit son entrée alarmée par nos cris. - Oh c’est comment ici ! S’écria-t-elle. Je relâchais la main de Magalie. En portant mon regard vers Anouchka en lui disant : « demande à ta copine » - Sa copine ! Comme si je n’avais jamais été la tienne. Ah mais c’est ça tu ne m’as jamais considéré comme ton amie voilà pourquoi tu te permets de sortir avec mon mec, petite arriviste s****e ! S’exclamait Maggie. - oh, oh, explique-moi bien. Demanda Anouchka qui essaye d’apaiser les tensions. - Depuis le jour où j’ai fait l’erreur de demander à Landry de raccompagner cette petite impolie ! J’aurais dû m’en douter qu’elle le draguerait mais bon trop bon, trop c*n ! J’ai été tellement conne de lui faire confiance ! La fois passée au restaurant j’ai trouvé leur comportement étrange de plus Landry ne cessait de la dévisager mais je n’ai rien dit. Voilà que depuis un temps il ne répond plus à mes appels, il me parle mal, ne m’accorde plus de temps et d’importance, hier je suis allée passer la nuit chez lui et j’ai constaté qu’il ne cessait d’écrire avec quelqu’un et que cela lui rendait le sourire, une voix m’a dit que c’était surement une autre meuf, ce matin pendant qu’il dormait j’ai pris son téléphone et j’ai commencé à regarder les messages qu’il recevait lorsque je suis tombé sur un ‘’ mon cœur ‘’ Dieu merci je connais ton numéro par cœur et il s’affichait au-dessous du surnom qui t’étais attribué! J’ai cru devenir folle ! Ça s’écrivait les bas ‘’ je t’aime ‘’, les ‘’ tu me manque ‘’ ‘’ on se revoit quand ‘’ et bien plus encore traitresse ! - je n’ai jamais répondu à ces messages là !!! M’écriai-je. - ah bon hein donc qui répondait tchuip ! - ce n’est pas ça, je dis juste que lorsqu’il écrivait les je t’aime et autre je ne répondais pas ! Si tu avais bien lu tu verrais que je ne cessais de lui répéter que vous êtes ensemble et que tu es ma copine, moi je le considère comme un pote, on parle, il me fait rire c’est tout mais Landry et moi on ne sort pas ensemble JAMAIS ! Ces je t’aime là c’est son délire à lui pas le mien ! - Tu me prends vraiment pour une idiote ! S’écria-t-elle en se jetant sur moi et en me donnant une avalanche de coup de poing. Je la retournais et montait sur elle afin de mieux lui rendre car j’avais eu trop mal. Anouchka vint me tirer par les épaules, je gesticulais en criant : « lâche-moi ! Lâche-moi ! » - Ca suffit arrêtez ! S’écria Anouchka qui essayait toujours de me retenir. - Vous les riches vous n’en avez pas marre ! Hein ! Tu as tout ! Tout et tu viens me piquer le peu que j’ai hein ! Moi je me bats pour vivre ! Pour assurer un bon avenir à mes petits frères ! Niveau étude je suis en retard à cause du nombre d’années blanches que j’ai dû faire fautes d’argents ! Toi tu as tout ! Tu ne manques de rien ! Tu ne sais pas ce que c’est que le café misère ! Tu ne sais pas ce que ça fait de faire des jours sans manger ! Tu ne connais pas ça ! Et tu ne le connaîtras surement jamais ! C’est une raison pour venir nous humilier ! S’écria Magalie. - Là tu déraille ma chère ! Répondis-je. - Je pensais que tu étais différente mais faute est de constater que je me suis trompée, ta mère n’a pas eu tort de te jeter à la rue ! Tu le mérites ! Chienne ! Dit-elle en se rendant dehors ne manquant pas de me bousculer au passage, Anouchka la suivit surement pour la calmer. Comment je me sentais mal. J’avais eu tort au lieu d’encaisser je me suis comportée comme une sale gamine, une chipie. Magalie n’avait pas tort, certes je ne sortais pas avec Landry mais le fait d’accepter ses invitations et d’écrire avec lui était une sorte de trahison mon Dieu ce que je m’en voulais. Le lendemain j’étais rentrée à la maison comme prévu, j’avais expliqué la situation à Landry, lui demandant de m’oublier définitivement, il s’était excusé d’en avoir été la cause, mais il n’était pas le seul responsable, il m’avait dit qu’il parlerait à Magalie afin de mieux lui expliquer que nous n’avions jamais été ensemble, je l’avais simplement remercié ce fut là notre dernière conversion dès lors je n’avais plus eu de ses nouvelles. Je m’étais rendu chez Anouchka, nous étions sortis avec ses deux petits garçons pour acheter des gâteaux, Anouchka tenait le plus petit par la main et moi je tenais l’autre. 1 semaine s’était écoulée et entre Magalie et moi l’électricité ne s’était pas rétablie. - Je ne sais pas Anouchka, mais je le mérite, je le mérite vraiment. Avais-je dis. Nous marchions l’un à côté de l’autre. - Oui mais ça me fait bizarre de vous voir ainsi de plus Magalie me traite de traitresse car je parle encore avec toi. Dit Magalie attristée par la situation. - ah An je comprends Maggie, je me suis vraiment mal comportée, je ne sais pas ce qui m’a pris mais je n’aurais pas dû. - Glenn arrête de sauter comme ça ! Dit-elle à son petit dernier qui ne cessait de sautiller. - oui maman… Répondit-il sagement. J’esquissais un sourire. Ils étaient trop chou ses petits bout. - Dit tata Chanci tu me prendras les gâteau bédoumes avec les gâteaux beignets non ? Demanda Kevin de sa petite voix. - oui mon chou ok. Répondis-je. - tu mangeras avec Glenn si tu le brime encore je ne vous achèterai pas les gâteaux ! S’exclama Anouchka. - mais maman je ne le brime pas. Fit Kevin d’un air innocent. - En plus tu mens ? Demanda Anouchka. - non maman. Dit-il docilement. - Chanci ! Glenn arrête de sauter !!! - mais maman je saute les petits cailloux. Répondit Glenn. - Chanci les enfants là me dépassent, en tout cas essaye de t’excuser auprès de Magalie. - Là où elle ne veut même pas me voir là ce ne sera pas facile. Répondis-je. - Essaye quand même. Glenn !!! Arrête de…….. Comment vous décrire ce qui venait de se passer ? Anouchka et moi restions scotchées sans savoir comment réagir, une voiture noir qui était venue à vive allure s’était arrêtée devant nous un homme y était descendu, avait arraché Glenn des mains d’Anouchka avant de remonter dans la voiture qui démarra en trombe, seul Kevin s’était mis à la poursuite de cette voiture en s’écriant : « Glenn ! Glenn !!! », C’était à ne rien comprendre tout c’était tellement vite passer, nous n’eûmes pas le temps de réagir, nos cerveaux avaient du mal à réaliser qu’on venait de le kidnapper. - Glenn… Prononça Anouchka d’une voix à peine audible avant de s’effondrer et de perdre connaissance.
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