Le Breton et le Basque, aidés de Will, érigèrent une petite cabine.XIV Après la batailleCe matin-là, Surcouf et Jacques de Clavaillan embarquèrent dans le canot-major du corsaire et se firent porter à terre. Hélas ! le petit camp était morne. Une immense désolation y régnait. Les prisonniers, en effet, avaient pu assister à la lutte, en suivre toutes les péripéties, en contempler la dramatique terminaison. Bien que les vainqueurs eussent apporté la plus courtoise discrétion dans la joie de leur victoire, les vaincus n’avaient pas été sans voir de loin le débarquement des blessés et les funérailles des morts. Et, maintenant, toutes leurs espérances étaient évanouies. Ils étaient à la discrétion des corsaires, d’autant plus triomphants qu’ils venaient de vaincre une flottille régulière e