L’épée du marquis disparut dans la poitrine de son ennemi.XIII Branle-bas de combatLe jour se leva enfin, un jour clair, lumineux, mais dont l’ardeur torride se trouvait atténuée par les souffles d’une brise fraîche. L’heure de la grande bataille avait sonné. Déjà, sur les rivages de l’îlot, les prisonniers, lady Stanhope en tête, étaient accourus pour assister aux péripéties du combat. Toute la nuit ils avaient été tenus en haleine par le bruit du canon. Ils avaient vu la mer s’illuminer au large des rapides éclairs des bouches à feu. Haletants d’angoisse, sentant que leur destinée se jouait sur l’abîme sans qu’ils pussent aider au dénouement, ni prêter la main à leurs compatriotes, ils avaient appelé le jour de tous leurs vœux, espérant que la victoire appartiendrait aux Anglais. Ca