8. Des ombres éparses tourmentaient ma raison et tourbillonnaient autour de moi. Mon ange noir veillait sur mes incertitudes. Au loin, j’entendais les sirènes hurler et les klaxons s’intensifier. Les néons transperçaient l’obscurité et habillaient les moindres recoins de l’appartement. La lune faisait de rares apparitions. Je me blottissais au fond de mon lit. Je tremblais de solitude et d’inquiétude. La fièvre me gagnait. Mon rêve s’était noyé sous les préludes de mon histoire. Dehors, la vie criait, s’exultait et humait l’essence des plaisirs. Dans mon for intérieur, j’avais banni toute émotivité pour me préserver un semblant de paraître. Je m’étais condamnée dans un monde de cendres d’âmes où seul l’écho de mes souvenirs avait ses droits. Les saisons avaient perdu toute leur noblesse e
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