3.
Il était quinze heures à New York lorsque nous arrivâmes à l’hôtel, épuisées par le manque de sommeil et le décalage horaire. Nous prîmes le temps de prendre un café avant de nous rendre dans nos chambres et de pouvoir établir le planning du séjour. Nous décidâmes de nous accorder un temps de repos et de dîner à l’hôtel le soir même. Nos chambres étaient voisines, ce qui faciliterait nos échanges de communications.
Je pris une douche, enfilai un peignoir et me servis un verre en me dirigeant sur le balcon. J’admirais la vue. Je fermai les yeux quelques secondes pour m’enivrer de l’âme américaine qui me séduisait toujours autant lorsque je l’entendis prononcer :
— Vous n’arrivez pas à dormir ? Moi non plus. Si vous le souhaitez, on peut se retrouver dans une heure ? En fait, j’ai faim
