Florent souffrit alors de cet entassement de nourriture, au milieu duquel il vivait. Les dégoûts de la charcuterie lui revinrent, plus intolérables. Il avait supporté des puanteurs aussi terribles ; mais elles ne venaient pas du ventre. Son estomac étroit d’homme maigre se révoltait, en passant devant ces étalages de poissons mouillés à grande eau, qu’un coup de chaleur gâtait. Ils le nourrissaient de leurs senteurs fortes, le suffoquaient, comme s’il avait eu une indigestion d’odeurs. Lorsqu’il s’enfermait dans son bureau, l’écœurement le suivait, pénétrant par les boiseries mal jointes de la porte et de la fenêtre. Les jours de ciel gris, la petite pièce restait toute noire ; c’était comme un long crépuscule, au fond d’un marais nauséabond. Souvent, pris d’anxiétés nerveuses, il avait un