Le mensonge a de courtes jambes

3363 Words
« Parce que ton égo passe avant tes émotions » ***Dans la peau de Joël*** Nous étions samedi, j’étais chez Charlène et je m’amusais à leurs raconter des histoires toutes inventées pour leurs arrachés des fous rire. Elle m’avait invité chez elle mangé un plat d’okok en famille. Je ne pouvais pas refuser. Non seulement parce que je voulais la revoir mais aussi parce que pour une fois elle m’avait invité de son gré. Entre Dally et moi ça devenait tendu et la veille, elle n’avait guère apprécié ma rentrée tardive mal justifiée. Ce matin encore, elle voulait que je l’aide à faire l’inventaire et à surveiller sa boutique au marché pendant qu’elle était en cours mais j’avais désisté pour une raison floue selon elle. Vous vous doutez ben que je ne pouvais pas lui dire que j’allais manger l’Okok chez une amie dont elle ignore l’existence ?! Je lui avais simplement dit que j’avais réunion de travail avec des amis et que ça n’était à manquer sous aucun prétexte. Ce samedi-là, elle a dû manquer ses cours pour s’occuper de la boutique mais je ne semblais point m’en soucier. Je vivais une relation toute fraiche, sans prises de tête et je sentais vraiment que Charlène et moi étions sur la même longueur d’onde vous voyez. C’était à cœur joie que je profitais de mon rencard. [Conversation] Moi : Donc en fait, l’histoire raconte que dans un passé lointain, une femme vertueuse du centre, fidèle et très respectueuse de son mari allait au marigot chercher de l’eau pour laver les habits de sa belle-mère. Dieu le Père jeta un regard favorable sur la jouvencelle et l’incita à prendre un raccourci inconnu de tous qui l’amènerai rapidement vers le marigot. Arrivée à la traversée d’un buisson, Dieu s’adressa à elle en ces termes : « Femme ! déchausse-toi car le lieu où tu te trouves est un lieu saint. Regarde ces feuilles, cueille-les et rapporte-les avec toi. Cette nuit dans ton sommeil je te donnerai la recette d’un met à nulle autre saveur. Tes enfants, les enfants de leurs enfants et toute ta descendance l’appelleront « Okok » la feuille du Dieu Vivant Ceci sera une alliance entre toi et moi afin que ton mariage soit heureux à jamais. En vérité en vérité sache le, là où vous serez plusieurs réunis autour d’une marmite d’Okok je serais avec vous. » C’est ainsi que la recette de l’Okok a vu le jour. Charlène : Ce n’est pas possible qu’on soit bête comme ça ! Seigneur ! (Dit-elle en étouffant de rire) Sa maman et sa petite sœur n’arrêtaient pas de rires aux éclats. J’avais tapé dans le mil. Généralement ce genre de blague ne fais pas autant de grabuge mais là, je passais carrément pour un clown de cirque et ça me plaisait moi-même au point de feindre le sérieux. Michelle (sa petite sœur) : Tonton je suis sure et certaine que tu as pris ce mensonge sur f*******: (Dit-elle en riant des plus belles) Moi : Wouer Michelle, je te dis que c’est une histoire vraie. Tout le monde en parle ! Charlène : Pardon bouge. Tu as vu tes mbout (idiots) ici n’est-ce pas ?! Moi : Si je bouge tu vas supporter ? Déjà que même la danse tu n’arrives pas à suivre Charlène : Regardez l’autre ! Mich’ pardon vient lui montrer comment on danse. Si tu arrives à la battre c’est que tu peux m’arracher un match nul. Michelle : Chris Brown ! Le grand danseur ! (Appliqua Michelle tout en joie) Moi : Hayaaar donc c’est déjà ma réputation de danseur comme ça. Sur le coup sa maman nous reprit dans la bonne humeur. Maman : Mangeons avant que ça ne refroidisse mes enfants. Charlène tu nous fait la prière. Je me sentais bien. J’étais en quelques sorte en paix. Un week-end loin du travail, loin des tracas de ma copine, loin de toutes autres pression. C’était un week-end presque parfait. Nous avions fini de manger et nous étions en train de papoter entre nous. Puis Charlène a regardé l’heure et s’est levée pour se préparer pour le cinéma. Michelle était rentrée dans sa chambre et je m’étais retrouvé seul avec leur mère. Je n’avais pas encore idée d’à quel point cette femme pouvait être crue. Elle : Mon fils. Tu sembles très intéressé par ma fille. Même si tu me dis le contraire ça se voit ! Moi : … Hmm oui maman, vous avez une très belle fille (Lui dis-je) Elle : C’est ma fille ainée et elle m’est très précieuse. Actuellement elle a un prétendant qui poursuit ses études dans une prestigieuse école en Suisse. Celui même que je souhaiterai qu’elle épouse car ils se connaissent déjà depuis plusieurs années, c’est un bel homme très gentil. Et à te voir tu sembles t’y connaitre en matière de galanterie. Donc je me questionne beaucoup sur vous deux. Est-ce que vous sortez ensemble ? Moi : Non maman… Maman : Vous êtes juste bons amis ? Moi : Oui maman Maman : Des amis qui se voient jusqu’à minuit et qui sortent pour le cinéma le lendemain. J’ai même constaté qu’elle sourit beaucoup au téléphone. C’est probablement toi. Tu envisages une relation avec elle ? Est-ce que tu es en couple ? Comment est-ce que j’étais sensé réponde à toutes ces questions ? Elle m’avait bien eu. Elle savait déjà que sa fille me plaisait beaucoup, elle me dit ensuite que sa fille a un prétendant bien parti pour l’épouser. Alors pourquoi me demander encore si je comptais me mettre en couple avec Charlène après m’avoir clairement fait part de sa position ? J’avais l’impression qu’elle me demandait si mon objectif était de gâter la relation de Charlène et son prétendant. J’étais comme pris dans un filet de questionnement intérieur à ce moment précis. Heureusement Charlène a fait irruption dans une jolie robe rouge moulante et des talons noirs. Elle avait une écharpe beige sur ses épaules et un joli petit sac à main noir. J’aimais ce que je voyais. Ça me changeait de ma routine de tous les jours avec Dally qui depuis un moment ne se souciait plus de son apparence à cause de ses occupations. Etant constamment au marché, elle n’avait pas souvent le temps de se soucier de ce qu’elle allait mettre. Et de ce fait, elle avait généralement un style simple et conventionnel : Un jean et un haut. Pourtant physiquement Dally avait beaucoup plus d’atouts. Charlène : Vous parlez de quoi ? (Demanda-t-elle) Maman : De rien du tout. Tu es jolie dans ta robe ! Charlène : Merci. Joël on va ? Moi : Oui, allons-y (Rétorquais-je en me levant) Elle m’avait sauvé sans le savoir. Mais je savais bien que ce n’était que partie remise. Sa maman ne comptait pas s’arrêter là. J’ai soufflé un peu et je suis sorti avec Charlène en lui souhaitant bon après-midi. Maman : Au revoir mon fils. Ne rentrez pas tard ! === Au cinéma === Nous étions assis dans la salle de cinéma, devant le film. A mesure que le temps passait il m’arrivait de repenser à ma conversation avec la mère de Charlène. J’avais quelque fois envie de lui poser des questions, mais les mots ne traversaient pas ma bouche. Je ne ressentais pas de douleur ou de sentiment comme la jalousie. Après tout on venait juste de se rencontrer. Elle avait bien le droit de me dire des choses et d’autres non. Moi non plus je n’étais pas exempt de tout reproche. Le climatiseur était activé et il commençait à faire frais dans la salle. L’écharpe de Charlène ne suffisait plus et elle a dû enlacer mon bras pour se créer un peu de chaleur. Sa tête était posée sur mon épaule et je me suis rapproché de son visage pour lui demander si elle ne préférait pas qu’on sorte un peu. Mais à cause des bruits que faisait film, elle ne m’avait pas bien suivi et a dû relever son visage pour m’entendre. Ce moment où je tentais de me rapprocher de son oreille et qu’elle releva le menton pour m’écouter entraina quelque chose qui n’était pas du tout calculée. Nos lèvres se sont touchées… C’était comme un nœud qui se créait pour permettre au courant de traverser nos deux corps figés par l’instant pour leurs redonner vie. La suite a été logique. Un b****r tendre. On ne contrôlait rien. C’était langoureux et très chaud. A ce moment le film n’avait plus d’importance. Nous étions deux, dans le noir et on s’embrassait. Encore et encore. A n’en plus pouvoir. Nous avons été interrompu, quelques minutes après par les cris du public qui semblait très en joie à cause de la dernière scène du film. Ce qui permit à Charlène de place un mot… Charlène : Oh le film est terminé. Moi : Oui. On rentre ? (Proposais-je) Charlène : D’accord === Sur le chemin du retour === Moi : Le film t’a plu ? Charlène : Oui. Même comme je n’ai pas vu la fin à cause de toi (L’air gênée) Moi : Tu aurais préféré qu’on ne s’embrasse pas ? Charlène : C’est une question très gênante ça (Dit – elle en regardant droit devant elle) Moi : D’accord, mais notre b****r t’a plu ? (Insistais-je) Charlène : Oui. Tu ne t’en sors pas si mal (Toute coquine) Nous arrivions devant son portail et je n’étais pas très ravi de devoir me séparer d’elle. Trois heures de temps avec elle ressemblaient à dix minutes seulement. Moi : Je te revois quand Charlène ? Charlène : Je ne sais pas ? Lundi chez Lawal ? Moi : Tu veux aussi goûter le piment jaune ? Charlène : S’il te plait j’ai trop ris pour aujourd’hui. J’ai même déjà mal aux cotes. Nous sommes devant chez moi. A lundi. N’oublie pas de me faire signe, une fois rentré. Moi : D’accord à plus. Je rentrais chez moi. Très content de ma journée. Elle s’était plutôt bien déroulée. Enfin si on met de côté mon échange rocambolesque avec la maman de Charlène. Mais je me sentais revivre l’amour. J’avais presque oublié que j’avais une petite amie jusqu’à ce que j’arrive devant la porte de notre appartement. Les lumières étaient éteintes mais la porte n’était pas fermée à clés. Je suis entré dans le salon et j’ai allumé. J’ai trouvé Dally assise dans le fauteuil devant la télévision qu’elle ne semblait pas vraiment regarder. Elle avait l’air tendu. Très tendu. Sa mine n’était pas habituelle. En sortant mon portable j’ai vu que j’avais manqué 7 appels de sa part mais je l’avais mis en mode silencieux parce que j’étais au cinéma. Tout calmement j’essayais de lui arracher des salutations. Moi : Bonsoir bébé Dally : Bonsoir (D’un ton sec) Moi : Tu vas bien ? J’ai manqué tes appels. Dally : Je vais bien et toi ? ton rendez-vous de travail s’est bien passé mon amour ? Moi : Oui merci Dally : D’accord. Et Charlène. Comment elle va ? Vous vous êtes vus ? (Toute flegme) Moi : Charlène ? Dally : Charlène nor. Charlène ! Tu connais combien de Charlène ? Il y eut un long moment de silence… Je regardais l’heure, il était 21heures passée de quelques. J’avais déjà trop réfléchi pour la journée et pour être honnête, même si on me donnait le Q.I d’Albert Einstein, je n’aurai pas pu trouver de solutions à la situation que je vivais à l’instant. C’était désormais une évidence pour moi. Quand une femme vous pose une question indiscrète, c’est qu’elle a la réponse depuis longtemps déjà. Les femmes ont toujours une longueur d’avance sur leurs hommes. C’était inutile de chercher à mentir. Néanmoins je voulais comprendre comment est-ce qu’elle avait fait pour connaitre Charlène ? Je me suis assis dans le canapé. J’ai posé mes coudes sur mes cuisses en passant mes mains sur mon visage. J’essayais d’analyser la situation dans le calme. Dally Quant à elle me regardait de manière désinvolte et attendait une réponse de ma part. Dally : Monsieur Ayissi a perdu sa langue ! Hmm hm eh ah ! (Dit-elle, prête à tout casser) La seule explication plausible à ça était mon téléphone portable. C’est ça ! Elle avait fouillé dans mon téléphone portable qui d’ailleurs n’est pas du tout verrouillé par un code. On dit souvent que pour mieux comprendre une personne il faut être passé par la même situation et avoir vécu ce qu’elle-même a vécu. Nous allons donc le faire. Mettons-nous à la place de Dally. === Un peu plus tôt vendredi === ***Dans la peau de Dally*** [Conversation entre elle et ses deux copines sur w******p] Sylvie : Dally tu dis que la talon aiguille là coute combien ? Dally : Seize mille francs ! Sylvie : Ikiiii comme moi je ne dois pas être belle pour mon gars. Tu me taxe ! Dally : Ha ha ha Wouer s’il te plait sois sérieuse, tu sais que je viens de te faire le prix de famille. Achète. Ça va plaire à ton gars. Tu as d’abord combien de gars même ? Sylvie : Pardon esquive moi. Dis-nous plutôt comment va Joël ? Ton gars du mariage ! Le ping-pong chaque jour. On se sépare, on se remet, on se sépare on se remet (En se moquant) Cynthia : N’est-ce pas ! Même Éric a déjà ri le couple des deux ci fatigué ! Dally : Madame Foka. Je te rappelle que tu es enceinte, si tu blagues ta fille va sortir ma photocopie ! Elles se mirent à rire. Puis Dally redevint plus sérieuse et se mit à parler avec inquiétude. Dally : Je dirais qu’il va bien. On n’a pas vraiment de soucis ces temps-ci. Mais dernièrement je le trouve très ailleurs. Il passe beaucoup de temps devant son portable. Il m’arrive même souvent de lui parler pendant qu’il manipule son téléphone et il ne m’entend pas. Sylvie : Il discute avec qui ? Dally : Je l’ignore. Je n’ai pas cherché à lui demander. Il doit être au cabaret avec Éric actuellement et je l’appelle sans cesse en vain. Il pourrait au-moins me laisser un message. Cynthia : Éric est déjà rentré ma copine. Il est ici avec moi, depuis plus d’une heure (Tagua-t-elle) Sylvie : Hum ! Cynthia : Appelle encore voire peut-être il est sur le chemin du retour. [Quelques secondes plus tard …] Dally : Il ne décroche pas. Et ça commence à m’énerver. Sylvie : Hum, moi je pense que le problème se trouve dans son portable Dally : Comment ça ? Sylvie : Tu as fouillé ses conversations ? Cynthia : Ekié. Tu peux aussi simplement attendre que vous soyez posés pour en discuter calmement nor ? Sylvie : On a compris la mère. Le dialogue c’est bien. Tu es une femme au foyer exemplaire. Dally : Bon… Je vais jeter un coup d’œil ce soir. Mais je risque m’énerver d’abord. D’ailleurs le voilà qui arrive. [Appel Vocal de Sylvie] Pendant ce temps Joël entrait dans le salon, me pensant au téléphone pour des affaires à la boutique. Il se rapprochait de moi sans doute pour me dure bonsoir avec un bisou comme à son habitude. Sylvie : Si tu te fâche maintenant, il se méfiera et cachera peut-être des choses. Pour le moment entre dans son jeu. Dally : D’accord (Dis-je en raccrochant le téléphone) Une fois en face de Joël je lui demandais calmement… Dally : Tu sors d’où jusqu’à ne pas prendre mes appels ? (Demandais-je) Joël : […] Je n’étais pas près du portable Dally : […] Tu as mangé ? Joël : J’ai mal faim. Après son repas qu’il semblait s’efforcer de terminer, il alla dans la douche pour prendre son bain. C’est à ce moment précis que je menais mes investigations dans son portable. Je sentais des papillons dans le ventre mais la sensation était désagréable. Ce que j’étais en train de lire me blessait. Je mis une main sur ma bouche pour éviter de me mettre à déblatérer. --- Comme ça, elle s’appelle Charlène ! (Me dis-je) J’avais tout lu. Les petits mots coquins, les messages jusqu’à tard le soir, le concert à l’église, le rendez-vous du lendemain au cinéma en passant par l’Okok en famille. Les appels vocaux, les photos d’elle. Tout ! === Retour au présent === *** Dans la peau de Joël *** Je venais de réaliser comment elle s’y était prise pour découvrir mon jeu. Mais maintenant je m’inquiétais surtout du fait qu’elle ait pu prendre le numéro de Charlène. Si c’était le cas, c’est que j’étais mal parti. Ça expliquait pourquoi ce matin elle m’avait demandé de venir l’aider à la boutique pendant qu’elle allait en cours. Ça expliquait aussi les 7 appels en absences. Elle ne voulait pas que je vois Charlène. Mais moi j’ai pensé être malin alors qu’elle voyait très clair dans mes agissements. Mon Dieu ! Joël Ayissi. Bravo ! Dally : Tu ne me réponds pas ? Moi : Charlène c’est une amie. Dally : Une amie ? Que je ne connais pas ? Que tu dragues tard le soir pour venir faire l’amour avec moi ensuite ? Vous étiez chez elle ! Manger l’Okok. Et c’est juste une amie ? Moi : Ecoute. D’accord tu as fouillé mon portable c’est vrai. Tout ce que tu as lu est vrai mais ça s’arrête là. Il n’y a rien de plus entre elle et moi (rétorquais-je en la fixant droit dans les yeux) Dally : Alors ! Tu as tué la justification (Elle maintenait mon regard et commençait à hausser le ton) --- Dally ! Est-ce que tu peux te calmer ? (Demandais-je) --- Je suis très calme Monsieur. Après tous les efforts que je fais pour nous, ce n’est pas pour une p*****e en stage pré emploi chez Arab Contractor que tu vas venir te foutre de moi Olivier ! --- Pardon ? Tu parles de quels efforts ? (Répondis-je en me levant) --- Ah bon ? Tu me pose la question ? Qu’est-ce que je ne fais pas dis-moi ? Elle était en train de me mettre en colère. Je sentais des non-dits remontés en moi et une fois qu’ils s’étaient posés sur ma langue, je les déversais sur Dally sans réfléchir aux conséquences. --- Tu manques d’attention ! d’affection ! tu n’es jamais disponible pour nous. Les seuls moments où tu m’accordes un tant soit peu de ton amour, c’est après de multiples plaintes. Tu es toujours occupée. Moi je ne travaille pas ? Où tu veux recevoir la médaille d’or de la fête du travail ? Je ne me sens pas vivant à tes cotés ! Voilà la vérité NJIKE ! La tension a chuté d’un coup brusque. Je venais de dire plus que ce qu’il ne fallait. Dally s’était soudain calmée. On aurait dit qu’elle n’arrivait pas à croire ce qu’elle venait d’entendre. Elle reprit d’un ton bas. --- Je pensais que nous étions sur la même longueur d’onde. Et de surcroit tu arrives quand même à justifier tes agissements en me rejetant la faute ? --- Tu voulais une réponse. Tu l’as eue. Il est tard et je suis fatigué. Bonne nuit ! (Dis-je en allant dans la chambre) Sur ces mots, je me suis dirigé vers la chambre. J’ai pris ma douche et je me suis couché pour dormir. J’avais l’impression d’avoir vider un gros sac que je trainais depuis longtemps déjà. Je me sentais léger mais remonté. Je ne me souciais pas de ce que Dally faisait. Je ne faisais qu’entendre des bruits de pas. Des vas et viens dans la chambre et puis finalement la porte de la chambre s’était refermée. C’était le silence total. Au bout d’un moment je commençais à être intrigué, je ne pouvais pas dormir comme ça. J’ai quitté la chambre pour aller vérifier ce qu’elle faisait. Moi : Dally ? J’ai regardé dans la chambre d’ami, dans la douche, dans le salon… J’ai regardé l’heure, il était minuit passé. Moi : Dally ! (M’exclamais-je) Elle était partie…
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