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Adam qui est Ève ?

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Il existe mille et une manière de vivre le véritable amour. Seulement la première difficulté de l’expérience de celui-ci se trouve dans sa quête effrénée et cela est bien dommage. Car très souvent l’âme-sœur est là, près de nous, mais ce n’est que lorsqu’on la perd que l’on réalise qu’elle avait toujours été. Si je devais décrire mon expérience à moi, je dirais qu’elle était comme quelque chose d’unique, quelque chose de rare. Comme deux vents contraires qui se dirigent l’un vers l’autre avec la même force, la même intensité, et qui lorsqu’ils se rencontrent, créent un tourbillon de passion capable de tout détruire sur son passage. Hélas, c’est un amour qui brule d’une passion si forte et enivrante que l’on en vient à se demander si l’on est réellement faits l’un pour l’autre.

Nous nous aimions trop, pour nous aimer bien. Et ça se voyait en nous et autour de nous. Elle était un mélange de sucre et de sel, d’espoir, de tristesse et de joie. Un délice rempli de saveurs exotiques dont je me passais difficilement, et quand bien même j’essayais, je me sentais vide de l’intérieur. C’était là tout le problème. Comment pouvais-je m’expliquer que je n’arrivais pas à me passer de quelqu’un qui me faisait autant de mal ? Mon expérience de l’amour faisait mal, parce que je l’avais rencontré au moment où je le perdais, au prix du mensonge, de la tromperie, du sang, de la sorcellerie et du sacrifice.

Eve n’était pas son prénom, mais l’identité qu’elle portait dans mon cœur pour signifier qu’elle était et qu’elle sera jusqu’à mon dernier soupir, la seule faite pour moi. Eve ma douce et tendre, je croquerais dans tous les fruits de cet amour qui nous était défendu, si cela m’avait permis de vivre le reste de mes jours à tes côtés.

L’histoire que je m’en vais vous conter peut paraître simplet sur les bords, mais la leçon individuelle que vous en tirerez-vous aidera peut-être à être une meilleure personne, un meilleur partenaire de vie. Un bon mari, une épouse idéale. Peut-être à travers cette histoire qui est la mienne, vous ne commettrez pas les mêmes erreurs que j’ai commises.

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Une rencontre fortuite
« Des évènements qui n’arrivent qu’une fois dans une vie. Un simple regard, un sourire, et tout bascule. Mais lorsque ce genre d’évènements nous apporte des bienfaits, et que malgré tout on arrive quand même à commettre l’irréparable, on ne peut s’en prendre qu’à soi-même. » Joël Ayissi est mon nom complet. Camerounais de la tribu Bétis, j’ai 25 ans et ça fait deux ans déjà que j’ai terminé mes études de Marketing. Je réside dans la ville de Douala, et je travaille dans une entreprise agroalimentaire de la place. Rien de bien extraordinaire pour l’instant, mais une chose est sûre, c’est que mes ambitions ne me permettent pas de me suffire à ce poste d’assistant marketing/communication. D’ailleurs je n’ai jamais vraiment aimé travailler pour les autres. Mais il ne sert à rien de parler sans agir. J’ai déjà commencé à mettre de l’argent de côté dans le but d’ouvrir un restaurant. Ça prendra le temps que ça prendra, mais je compte bien concrétiser ce projet. J’aime bien terminer mes semaines de travail dans un cabaret à écouter de la bonne musique devant un verre de whisky bien serré. J’affectionne aussi particulièrement le peuple des Grass-Field : Je veux dire, ils ont des mets exquis et on y trouve de très belles femmes. De l’intérieur comme de l’extérieur. Vous l’avez sans doute déjà compris, je suis le genre d’homme pour qui il en faut peu pour être heureux, et ma petite-amie ne le sait que trop bien déjà. Surtout quand je suis contrarié. Comme ce matin où je m’étais levé avec la colère de la veille, pour donner suite à un différend que l’on avait eu. [Conversation – 6h du matin] Dally : Bébé ? Moi : … Dally : Bébé, tu comptes rester fâché comme ça longtemps ? (Demandait-elle toute lassée) Moi : Je ne suis pas fâché Dally, j’ai juste besoin de tranquillité pour bien commencer ma journée. Cette phrase suffit à la rassurer. Elle savait bien que mes colères ne duraient jamais longtemps et d’un sourire malicieux, elle bondit sur cette occasion pour me désarçonner. Dally : D’accord, je compte faire le marché. Ce soir on mange ton repas préféré de l’Ouest. Moi : Tu ne m’auras pas juste avec un plat de Kondrè de chèvre (Rétorquais-je) Dally : J’en suis consciente. Mais aujourd’hui tu pourras décider de manger ton repas avant de manger, ou après avoir mangé, c’est toi le boss. Tu pourras même manger en mangeant si tu veux. Ce soir je suis toute à toi. Moi : Pardon ? Je n’ai pas compris, tu peux reprendre ? (Demandais-je, l’air perplexe) Dally : Tout à coup tu as mon temps n’est-ce pas ?! Quand c’est pour les choses perverses, monsieur devient tout à coup très concentré. Change ta vie. (Dit-elle en riant) Elle m’avait bien eue la coquine. Moi : Puisque je te dis que je ne t’ai pas suivie. Ha ha ha Elle descendit du lit en direction de la salle de bain. Sa petite nuisette blanche laissait voir ses longues jambes légèrement arquées et sa démarche sensuelle. Je n’en étais guère indifférent à cela je vous assure. Mais restons concentrés, elle venait d’égayer ma curiosité. Ça signifie quoi « manger avant de manger » ? Moi : Tu pars sans m’expliquer ce que tu viens de dire ?! Dally : Comment on dit ‘’Laisse-moi tranquille’’ en Bétis ? Je compris derrière son sarcasme qu’elle ne comptait rien me dire de plus. Moi : Mon respect. Elle se retourna vers moi, le sourire chaleureux. Dally: Je t’aime Monsieur Ayissi. Si tu traine trop dans le lit, tu seras en retard à ton travail. Et tu sais combien c’est difficile de trouver un emploi stable en cette période de COVID. Moi : Tu fais alors comme si tu étais trop attentionnée quoi. Pourtant tu éludes ma question. Elle se mit à me rire au visage et disparu ensuite dans le couloir. Dally : A ce soir bébé. Dally Njike, C’est la fille que j’aime. De ma définition de l’amour c’est ce que je dirai. Oui ! Je l’aime ! Elle a 24 ans, étudiante en Comptabilité Master 1. Pour ceux qui ne le savent pas, NJIKE est un nom originaire de l’Ouest-Cameroun, du département du NDE. C’est une fille du peuple Bagangté et façon et façon je la trouve tellement belle ! God. Parfois je me demande si je ne l’aime pas plus pour son physique que pour autre chose. A l’époque du lycée où nous nous sommes connus, c’était déjà l’une des filles les plus belles et intelligentes de sa salle de classe. Huit ans déjà qu’on est ensemble et je ne saurais vous dire avec exactitude le nombre de fois qu’on a eu à se séparer pour se remettre ensemble par la suite. Si j’ai bonne mémoire, notre dernière séparation était surtout due à trop d’ego de la part de chacun de nous. L’humilité est une valeur qui se cultive très difficilement dans un couple vous savez. Mais il faut dire que malgré nos erreurs ; nos disputes, on n’a pas réellement appris à vivre l’un sans l’autre. Tout laissait à croire effectivement qu’on s’aimait et qu’on était faits pour être ensemble. Enfin je le dis mais c’était sans compter sur ce qui m’attendait en cette journée qui semblait démarrée sous de très bons auspices. Dally : Tu passes me prendre à la boutique le soir ? (Dit-elle en sortant de l’appartement) Moi : D’accord, si tu veux. J’avais terminé ma douche, il était bientôt Sept (7) heure et demie. Comme d’habitude, demoiselle était partie sans prévenir ; sans laisser de petit déjeuner sur la table ; mes vêtements je devais les repasser moi-même. Et l’état du lit. Bref, elle manque tellement de savoir-vivre. Mais j’ai toujours justifié ce comportement par le fait qu’elle ait grandi sans connaître ses parents. Elle était la benjamine de leur famille et ses parents étaient décédés peu de temps après sa naissance dans un accident de voiture. Ses deux grands frères ne pouvaient pas en plus de charges financières, l’éduquer en tant que femme. Moi : ça va me laisser Seigneur... ?! (Me suis-je dis) J’ai terminé de ranger ce que je pouvais, je me suis préparé pour le boulot mais faute de temps, je n’ai pas pu mettre quelque chose sous la dent. [Conversation – Au boulot] Chef Marketing : Bonjour Mr Ayissi. J’aurai besoin que tu m’envoies par mail le suivi des ventes du mois dernier et aussi que tu préviennes nos différents agents commerciaux que j’attends leurs rapports d’activité de la semaine dernière. J’ai l’impression qu’il y a un manque quelque part. Moi : D’accord vous l’aurez dans quelques minutes. Mais monsieur je voudrais vous proposer si vous permettez... --- Oui ? --- Plutôt que de suivre simplement les ventes, ne serait-il plus intéressant de montrer la différence du chiffre d’affaire des deux derniers mois par exemple ? --- Je vois, et comment tu comptes t’y prendre ? --- A l’aide d’un outil de suivi des ventes ça peut se faire, on peut mettre comme indicateur, le taux de variation des ventes ces deux derniers mois. --- Pas m al. Tu penses pouvoir le faire en combien de temps ? --- D’ici demain après-midi je dirais --- D’accord merci, à demain collègue. Mon boss venait de m’appeler collègue. Qu’est-ce qu’il ne faut pas dire pour flatter autrui. En tout cas, plus je suis bien vu, mieux c’est pour ma carrière professionnelle. Dally n’avait pas tort, je devais faire mes preuves si je tenais à conserver mon poste. D’ailleurs en parlant d’elle j’ai senti le besoin de l’appeler. Comme tous les jours, sa voix était un remontant même si je l’appelais cette fois pour lui faire des remarques. [Au téléphone] --- Oui bébé ? --- Je demande hein, qui t’a même dit que c’est le dernier à descendre du lit qui doit le dresser ? Je suis ton frère ? En plus tu es partie sans prévenir. Ce ne sont pas des manières. --- Bébé j’étais pressée. Je devais faire le marché et l’inventaire des articles à la boutique avant de l’ouvrir. Je n’y ai même pas pensé. Désolé je me rattrape ce soir promis. --- Humm, toi et ton travail qui veut prendre ma place là. Peut-être que c’est moi qui te demande trop. Bref, tu es où ? (Demandais-je) --- Toujours à la boutique, je laisse quelque instruction à mon assistante avant de partir --- D’accord, et tes examens. Tu y penses j’espère ? --- Gars, tu me connais. On va gérer la veille voir. (En riant) --- Tu es terrible, bon à ce soir je vais en pause me prendre à manger. --- Oups ! Tu es sorti sans manger ? C’est ma faute… (L’air désolé) --- Humm ce n’est pas grave. A plus. Sur ces mots j’ai raccroché en soupirant lentement. Je crois que si elle est autant maladroite c’est quelque part ma faute. Peut-être le fait de toujours lui montrer que ce n’est pas grave la conforte dans son comportement ? Ou alors c’est moi qui lui demande trop ? --- Joël pardon va te chercher à manger (Me dis-je à moi-même) Je me sentais bizarre en chemin. Je ressentais comme une sensation d’alerte. Comme si je venais de passer à côté de quelque chose ou quelqu’un à qui j’aurai dû prêter mon attention. Peut-être la fermeture de mon pantalon était ouverte ? --- Merde ! J’ai eu peur (M’exclamais-je en vérifiant) Heureusement ce n’était pas ça. Probablement un sentiment passager, que j’ai très vite fait de négliger. Une fois à l’intérieur du restaurant, je me suis assis sur ma place habituelle. --- Yo ! Lawal. Ton meilleur client est là. --- Joël ! On te sert comme d’habitude ? (Demandait-il) --- N’oublie pas le piment ! --- D’accord donne-moi cinq minutes, en attendant voici du jus offert par la maison. --- Orr ! Si tu pouvais aussi m’offrir le plat comme ça oh la la! Pendant que certains se mirent à rire, je ressentis encore la même sensation de toute à l’heure. Ça m’intriguait vraiment. Peut-être étais-je malade ? --- C’est quoi ce pressentiment ? Qu’est-ce que j’oublie ? (Me demandais-je) En essayant de me concentrer sur ce qui se passait, je remarquais une fille se diriger vers moi. Toutes les chaises étaient prises, et la seule encore vide se trouvait sur ma table. Je n’ai pas pu m’empêcher de la scruter du regard. Elle avait fière allure, de longs cheveux attachés en chignon. Elle portait une chemise enfilée dans une jupe taille haute et des talons ouverts, qui mettaient bien en valeur ses ongles qu’elle venait de refaire apparemment. Je suis très pointilleux sur ce genre de détails car selon moi, les détails sont ce qui font la différence. Mais je suis homme, alors tout naturellement je ne pouvais pas passer à côté de ses formes. Son bassin bien arrondi était très bien mis en exergue par sa jupe. Les deux derniers boutons de sa chemise n’étaient pas fermés. Ses seins auraient étouffé sinon. Il faut dire que Dieu l’a plutôt bien faite. C’était une très belle femme. --- Bonjour, excusez-moi. Cette place est-elle libre ? (Demandait-elle) Elle sentait la fraicheur et sa voix était douce. --- Oui oui. Bonjour. --- Merci. (Dit-elle en prenant place) --- Vous travaillez chez Arab Contractor ? --- Oui comment vous le savez ? (Toute intriguée) --- Vous avez oublié de retirer votre badge en sortant. --- Ah d’accord. (Elle esquissa un léger sourire tout en m’ignorant.) Elle avait vu clair dans mon jeu et ne semblait pas être intéressée par un quelconque échange à mon avis. Mais j’étais quelqu’un de très tenace. Dans ma tribu, nous avions la réputation d’être très joueurs et comptais bien la démontrée. --- Moi c’est Joël. (Me présentais-je tout souriant) --- Charlène. (D’un ton sec) --- Joli prénom. Enchanté. On allait avoir une conversation, ça tombait bien. Tout était réuni pour ce faire, et j’étais déterminé. Mais ce n’est que quelques mois après cette rencontre que j’ai réalisé que je n’aurai peut-être pas dû aller au restaurant ce jour précisément…

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