« Le calme vient toujours avant la tempête » *** Dans la peau de Joël *** Tout était noir dans ma tête. Je ne voyais rien, je ne pouvais pas bouger. J’étais comme bloqué dans une obscurité totale et profonde. Heureusement j’arrivais encore à respirer par je ne sais quel moyen. Il était quelle heure ? Nous étions quel jour ? Je l’ignorai. Même mon ouïe m’était privée. Les seules fois où je pouvais entendre quelque chose, c’était lorsque cette femme venait. A chaque fois c’était le même procédé. J’entendais ses pas qui se rapprochaient. Ensuite lorsqu’elle était tout près de moi, elle se mettait à crier. Elle criait tellement fort. Au départ je pensais qu’elle essayait de me détruire le tympan mais ce n’était pas ça. Elle m’effrayait ; Elle se nourrissait de mes peurs pour m’épuise