XIII L’ambassadeurLes évènements que nous achevons de raconter s’étaient passés vers neuf heures du matin environ. M. de Flars le père venait de se lever, et son soutenu par Jacques Nicou qui l’habillait d’ordinaire, il avait gagné son grand fauteuil placé au coin de la cheminée. Jacques savait lire et écrire, il avait donc pris un journal et lisait à haute voix les nouvelles du jour au vieux colonel. Love s’était allongé à sa place accoutumée entre le maître et le serviteur. Le valet, prévenu par Christian, entra et s’acquitta de sa mission. M. de Flars tourna son œil vers la porte et fit signe d’introduire le serviteur. Jacques suspendit sa lecture. Christian entra avec la majestueuse roideur d’un homme chargé d’une négociation diplomatique, s’inclina devant M. de Flars, et refus