VII Quel sort devait être le mien ! Je frémis encore en y pensant. Je pouvais me briser contre une muraille, m’engouffrer dans un horrible tuyau de cheminée, tomber, sort plus horrible, sur le trottoir, pour y être foulée aux pieds des passants. Eh ! bien non, je tombai dans un lilas en fleur et restai très commodément couchée entre deux branches pendant quelques heures. Une fois remise de la secousse, j’examinai le jardin où je me trouvais. Il n’avait rien de remarquable. Je n’y voyais ni serres, ni statues, ni jets d’eau. Une grande pelouse bordée de lierre, entourée d’une allée soigneusement entretenue, en était le principal ornement. La maison qui se voyait dans le fond était simple aussi, très peu élevée et d’une architecture commune. Mais les vitres étaient claires, les rideaux