IV Quand je me réveillai, il me semblait que je dansais moi-même, mais la musique semblait avoir changé de nature et me paraissait de moins en moins harmonieuse. C’est que je me réveillais non plus dans le brillant salon, mais dans une voiture où se trouvaient Simonne, Mlle Augustine et le vieux domestique que Hugues appelait « le Fidèle ». Je ne me perdis pas en conjectures sur cette promenade nocturne qu’il m’était impossible d’expliquer, et je me contentai d’écouter attentivement la conversation qui roulait sur la loterie improvisée. Mlle Augustine faisait en soupirant la remarque que les petites amies de Simonne avaient beaucoup d’argent à leur disposition, car elles avaient toutes pris des billets. « Les plus riches sont celles qui ont des grands-papas et des grands-mamans, répond