27« Le mal napolitain… — Mais non, voyons ! Le mal portugais. — Sottises ! Ce sont les Français de Charles VIII qui l’ont apporté à Naples, avec leurs putains. Aussi faut-il l’appeler le mal français, indiscutablement. — Pardonnez-moi, mes estimés confrères, mais c’est en réalité le mal espagnol car il est bien connu que les marins de Christophe Col… — Assez, b***e d’idiots ! hurla le capitaine Lanzafame. Je me fiche complètement de savoir comment on l’appelle ! » Le propriétaire de la pharmacie de la Testa d’Oro, se tut et allongea le cou, étonné et offensé. Les coins de sa bouche s’abaissèrent. Ses petites lunettes tombèrent du bout de son nez, et son jeune aide se pencha promptement pour les ramasser. Les deux médecins qui avaient eu cette discussion animée avec l’apothicaire hauss