Madame de Fermont resta un moment absorbée dans ses pensées ; puis elle reprit avec plus de calme : – J’ai souvent pensé à demander un emploi ? ce que j’envie, c’est le sort de la domestique de cette femme qui loge au premier ; si j’avais cette place, peut-être, avec mes gagés, pourrais-je suffire aux besoins de Claire… peut-être, par la protection de cette femme, pourrais-je trouver quelque ouvrage pour ma fille… qui resterait ici… Comme cela je ne la quitterais pas. Quel bonheur… si cela pouvait s’arrange ! ainsi !… Oh ! non, non, ce serait trop beau… Ce serait un rêve ! Et puis, pour prendre sa place, il faudrait faire renvoyer cette servante… et peut-être son sort serait-il alors aussi malheureux que le nôtre… Eh bien ! tant pis… tant pis… a-t-on mis du scrupule à me dépouiller, moi ?