Adieu, monseigneur, il m’est impossible de vous en dire davantage ; mon cœur est trop plein, trop d’émotions l’agitent, je vous exprimerais mal tout ce qu’il ressent… D’ORBIGNY D’HARVILLE. Je rouvre cette lettre à la hâte, monseigneur, pour réparer un oubli dont je suis confuse : en cherchant, d’après vos nobles inspirations, quelque bien à faire, j’étais allée à la prison de Saint-Lazare visiter de pauses prisonnières : j’y ai trouvé une malheureuse enfant à laquelle vous vous êtes intéressé… Sa douceur angélique, sa pieuse résignation font l’admiration des respectables femmes qui surveillent les détenues… Vous apprendre où est la Goualeuse (tel est son surnom, si je ne me trompe), c’est vous mettre à même d’obtenir à l’instant sa liberté ; cette infortunée vous racontera par quel conco