– Mille pardons, monsieur le comte, de la licence que je prends ; mais une impérieuse nécessité, dictée par votre propre intérêt (et vous allez bientôt le reconnaître) m’oblige à agir ainsi… Je me nomme sir Walter Murph, ainsi que peut vous l’affirmer ce misérable, qui, à ma vue, tremble, de tous ses membres ; je suis le conseiller intime de S.A.R. monseigneur le grand-duc régnant de Gerolstein… – Cela-est vrai – dit le docteur Polidori en balbutiant, éperdu de frayeur. – Mais alors, monsieur… que venez-vous faire ici ? que voulez-vous ? – Sir Walter Murph – repris-je en m’adressant à mon père – vient se joindre à, moi pour démasquer les misérables dont vous avez failli être victime. Puis, remettant à sir Walter le flacon de cristal, j’ajoutai : – J’ai été assez bien inspirée pour m’em