CHAPITRE XXV Luxurieux point ne seras… Il fait nuit. Le profond silence qui règne dans le pavillon habité par Jacques Ferrand est interrompu de temps en temps par les gémissements du vent et par les rafales de la pluie qui tombe à torrents. Ces bruits mélancoliques semblent rendre plus complète encore la solitude de cette demeure. Dans une chambre à coucher du premier étage, très confortablement meublée à neuf et garnie d’un épais tapis, une jeune femme se tient debout devant une cheminée où flambe un excellent feu. Chose assez étrange ! au milieu de la porte soigneusement verrouillée, qui fait face au lit, on remarque un petit guichet de cinq ou six pouces carrés qui peut s’ouvrir du dehors. Une lampe à réflecteur jette une demi-clarté dans cette chambre, tendue d’un papier grenat ; le