le loup de la nuit

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Je me déplace avec impatience sur le canapé. Pourquoi est-il si en retard ? Soudain, j'entends un reniflement, mais il ne vient ni de moi ni de quelqu'un d'autre dans la pièce. Je fronce les sourcils. Brouillard, c'est toi ?! Un problème avec ça ? Après tout, ce sont aussi mes parents. Nous sommes une seule personne, tu te souviens ? Je déteste quand ton esprit continue à vagabonder là-dessus, alors je m'en souviens toujours aussi. Nous devrions penser aux beaux moments et être reconnaissants pour ce merveilleux moment, n’est-ce pas ?

D'accord... Maintenant, je suis étonné. Êtes-vous récemment devenu thérapeute ou quoi ?! Non, je suis juste le plus intelligent de nous deux. Avez-vous oublié que nous sommes la même personne ? Phh... Je dois réprimer un sourire. Parfois, c'est assez amusant. Je ne suis pas. Et je suis toujours plus intelligent. Comment vous dire. Je lève les yeux au ciel et continue d'écouter Dylan. Et bien sûr, j’entends enfin des pas silencieux. D'un mouvement fluide, je me lève et me dirige lentement vers la porte d'entrée. Dylan et moi sommes les seules personnes que je connais à faire des pas si silencieux qu'on peut à peine les entendre avec l'ouïe d'un loup-garou.

Je m'appuie contre le mur du couloir et regarde Dylan alors qu'il entre avec un regard sévère. Je demande d'une voix calme mais menaçante : "Où étais-tu ?!" Je ne sens aucune odeur de forêt sur lui, mais où aurait-il pu être autrement ? Il me sourit : "J'étais dans un endroit ?" Je lève les yeux au ciel, feignant d'être agacé. Au lieu de continuer à le harceler de mon regard menaçant, je soupire et retourne dans le salon. Fatigué, je m'effondre sur le canapé et attends que Dylan me donne une explication.

On pourrait presque penser que c'était moi l'aîné et pas lui. De toute façon, je suis plus responsable que lui. Il n’est que le grand frère cliché à certains égards. Notamment quand il s’agit de savoir quand je pourrais ou suis en danger, ou quand un garçon me regarde avec le moindre intérêt. Ensuite, il n’y a presque aucun moyen d’arrêter Dylan. Oui, et c'est assez énervant ! Oui, eh bien, parfois. Mais en fait, c'est plutôt bien de savoir qu'il est un frère normal, au moins parfois. Je le regarde avec impatience pendant qu'il se prépare également des céréales puis se dirige lentement vers le canapé.

Ne peut-il pas courir plus vite ?! Mais je me le demande aussi. Comment peux-tu marcher si lentement ? Attention ATTENTION! Un escargot dépasse Dylan Clark ! Cette vitesse, j'ai du mal à y croire ! Je dois réprimer un sourire. Comme je l'ai dit, Fog est parfois assez drôle. Phh Acceptez-le. Dylan s'assoit enfin et pose ses céréales sur la table. Puis il tourne la tête dans ma direction et me regarde innocemment : " Je n'ai rien fait de mal, juste pour que ce soit clair ! " Je le regarde avec une expression moqueuse sur le visage.

Je soupire brièvement avant de dire : « Oh oui. Et pourquoi es-tu parti jusqu'à après," je jette un rapide coup d'œil à l'horloge accrochée dans la cuisine : "jusqu'à dix heures passées ?!" Cependant, il se contente de lever les yeux au ciel et de me sourire faiblement : « Nous allons encore déménager. J'ai trouvé un meilleur domaine, également pour mon travail de médecin. Et une belle maison avec un petit jardin en bordure du village. Ce n'est pas particulièrement grand là-bas. Seulement environ 4500 habitants. Je vais travailler dans la ville voisine.

J'acquiesce brièvement. Nous avons déménagé tellement de fois que j'en ai perdu le compte. Combien de fois allons-nous déménager ? Je pense que c'est environ la dixième fois. Pourrait être. Dix fois en quatre ans, ce n’est pas vraiment un petit nombre. Je le regarde d'un air interrogateur : " Quand ? " Il fronce un instant les sourcils, pensif. Puis il me répond : " On fera nos valises demain. Et puis nous partirons dans l'après-midi. J'ai tout clarifié aujourd'hui. " J'acquiesce à nouveau. Cela signifie que j'arriverai au milieu de l'année scolaire, puisque c'est déjà le début de l'automne. J'espère juste que je n'attirerai pas trop l'attention.

Continuez à rêver, quand nous arriverons presque au milieu de l'année, nous serons les nouveaux. Pas perceptible du tout ou quoi que ce soit. Je lève mentalement les yeux au ciel et je ne suis pas d'accord avec elle. Nous ne venons pas en milieu d'année, c'est encore relativement tôt dans l'année scolaire. Nous devons simplement nous comporter humainement. Oui oui, c'est ok. Je me lève lentement et me dirige vers ma chambre. Je m'allonge sur mon lit et regarde le plafond. Cette pièce n'est pas particulièrement grande, comme tout notre appartement. Bien que nous puissions nous permettre des appartements ou des maisons beaucoup plus chers avec l'argent de nos parents décédés, nous ne voulons finalement pas attirer l'attention.

Quand quelqu'un demande où sont nos parents, nous répondons toujours qu'ils sont en voyage d'affaires. En soupirant, je ferme brièvement les yeux. Je prends une profonde inspiration et me force à ouvrir les yeux et à me lever. Les jambes fatiguées, je cours vers mon petit placard et sors mes vêtements de nuit pour me changer. Finalement, fatigué, je me couche. Dors bien. Toi aussi Brouillard. Enfin un moment de la journée où on s'entend. Tais-toi, je veux dormir. Cette louve intérieure est parfois vraiment impossible. Non, je suis définitivement plus supportable que toi ! Nous sommes toujours une seule personne. Ouais, c'est bien. Nous devrions dormir maintenant. Je ferme les yeux avec lassitude et je m'endors bientôt.

Comme toujours le matin, je me lève tôt. Je jette un œil à la fenêtre. Le soleil n'est pas encore vraiment levé. En gémissant, je me retourne sur le ventre pour atteindre mon bras jusqu'à ma table de chevet où repose mon téléphone. Je regarde l'écran avec des yeux encore un peu fatigués. Il est juste 6h57. Malheureusement, comme je n'arrive plus à dormir et que je suis presque réveillé maintenant, je décide d'aller à la fenêtre. Bonjour! Soyez silencieux! Je me dirige un peu avec lassitude vers la fenêtre et regarde dehors. Comme la fenêtre est toujours ouverte, j'entends toujours les quelques oiseaux qui vivent dans la ville. Sinon c'est calme et j'adore le calme. Surtout si cela ne détruit pas le brouillard. C'est toujours ma faute. Tu n'es jamais calme non plus

J'ignore les plaintes de Fog et regarde rêveusement par la fenêtre. Le ciel est plein de nuages qui virent déjà à l'orange. Je vois les toits des autres maisons baignés par la lumière du matin. J'aime beaucoup le lever du soleil. C'est le seul moment de la journée où je suis vraiment détendu. Le seul moment où je peux oublier mes pensées noires. Je regarde avec fascination le ciel qui s’éclaire de minute en minute. Mais je reste à la fenêtre jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucun signe de l'aube. Puis je me lève du rebord de la fenêtre en soupirant et me retourne.

Je ramasse lentement quelques vêtements que je m'apprête à porter. Ensuite, je me faufile vers la petite salle de bain et prends une serviette de bain. J'essaie de me taire car mon frère dort toujours un peu plus longtemps que moi. Il n'est pas non plus un lève-tard, mais il dormira certainement jusqu'à huit heures. J'enlève mes vêtements et je vais sous la douche. J'apprécie l'eau fraîche sur ma peau et ferme brièvement les yeux. Après avoir fini de me doucher, j'enfile les vêtements que j'ai apportés avec moi et je retourne dans ma chambre.

Je sors ma valise du placard et la pose sur mon lit. Je l'ouvre et je me concentre ensuite sur le fait de tout emballer soigneusement. Alors notre attention. Je peux littéralement imaginer le sourire de Fog. Bon, on est peut-être un peu chaotiques, mais au moins on a toujours tout avec nous ! C'est également vrai. Du moins lorsqu'il s'agit de déménager. Au bout d'une demi-heure, j'ai tout emballé. Ma chambre, qui auparavant semblait assez nue, a maintenant quelque chose d'assez dégoûtant. C'est tellement vide. Les couleurs principales sont le gris et le blanc, il n’est donc pas étonnant que cela ressemble à ceci. Je fouille à nouveau toute la pièce pour voir si j'ai oublié quelque chose. Ensuite, je vais à la cuisine pour préparer le petit-déjeuner.