CHAPITRE XVIII Le loup des prairies et le tueur de loupsAprès avoir traversé le marais de la rivière des Cygnes, nous arrivâmes dans un pays très découvert. C’était un mélange de bois et de prairies, mais où les prairies dominaient à mesure que nous avancions vers l’ouest. Les éclaircies de la forêt s’élargissaient de plus en plus, jusqu’à ce qu’elles eussent pris l’apparence de vastes prés clos de bosquets qui, à distance, ressemblaient à de grandes haies. Çà et là des taillis isolés surgissaient comme des îles sur la surface d’une mer verdoyante. Après avoir franchi quelques centaines de petites prairies, séparées l’une de l’autre par des bouquets d’arbres à coton, nous arrivâmes sur un point élevé, au bord du Petit-Osage, affluent de la grande rivière du même nom. Jusqu’alors nous n’a