CHAPITRE V
LES MONSTRES DE L’OCÉANCette partie de l'île n'offrait à première vue, aucun moyen pour franchir la côte qui était très haute et s’élevait à pic. Le seul refuge se résumait donc, pour l’instant, dans cette caverne que la continuelle affluence des ondes avait creusée, sans doute.
A droite comme à gauche, point de place pour s’asseoir et encore moins pour s'y vautrer.
Quoique la caverne fût envahie d'eau, le matelot voulut l’explorer à fond, dans l’espoir d'y découvrir une petite place, afin de s y reposer un peu.
Il attendit qu’une vague en fût sortie ; puis, il y entra, suivi de M. Emilio et du mousse : mais, tout à coup, il recula en poussant un cri de saisissement et de frayeur.
Une sorte de bras assez gros, visible à peine à la discrète lumière qui pénétrait par l’entrée
