– Je ne prends rien aux pauvres gens ; ainsi, ne vous tracassez pas pour cela. Là-dessus, ma mère lui demanda son nom, l’assurant que l’un et l’autre nous lui serions reconnaissants jusqu’à la mort. – Mon nom est Vidal-Fongrave, dit-il ; je suis content de n’avoir pas obligé des ingrats ; mais il ne faut rien exagérer : je n’ai fait que mon devoir d’homme et d’avocat. Ayant quitté M. Fongrave, ma mère se décida à partir de suite, vu que nous n’avions plus de motif de rester à Périgueux, et qu’il était encore de bonne heure. Auparavant nous fûmes à l’auberge, où elle demanda à la bourgeoise ce que nous devions, en tremblant de n’avoir pas assez d’argent ; mais l’autre lui répondit : – Vous ne me devez rien du tout, brave femme ; M. Fongrave a tout payé à l’avance ; et même, tenez, il m’