La voyant ainsi, je la couvris de tout ce que je pus trouver, de son cotillon séché, et, finalement, de ma veste, mais elle frissonnait toujours. Je pensai alors à aller quérir du secours, mais lorsque je lui en parlai, elle me dit faiblement : – Ne me quitte pas, mon Jacquou !… Comme on doit penser, j’étais bien inquiet. Ne sachant que faire pour apaiser la soif qui la tourmentait, je coupai en quartiers des pommes d’anis que la pauvre femme avait portées pour moi dans la poche de son tablier, et, les faisant bouillir, j’en fis une espèce de tisane que je lui donnais lorsqu’elle demandait à boire, ce qui était souvent. Quelquefois, je me disais que, si elle pouvait s’endormir, je courrais jusqu’aux Granges pour avoir du secours ; mais, quand je me bougeais le moindrement, elle ouvrait l