D’Enneris pourtant n’éprouvait pas encore de craintes trop vives. Le fait qu’on ne l’avait pas tué, lui, du premier coup, indiquait que l’exécution du plan criminel exigeait certains délais, et tout répit laisse un peu d’espoir. Il y eut des piétinements au-dessus du plafond, puis, soudain, un cri déchirant… que suivirent d’autres cris, de plus en plus faibles. Puis le silence. La lutte n’avait pas été longue. D’Enneris pensa qu’Arlette était, comme lui, ligotée et bâillonnée. « Pauvre gosse ! » se dit-il. Après un moment, les marches craquèrent de nouveau et Laurence Martin entra. — C’est fait, annonça-t-elle. Et facilement. Elle a tourné de l’œil presque aussitôt. — Tant mieux, dit la revendeuse. Tant mieux si elle ne se réveille pas tout de suite. Elle ne s’apercevra de la chose qu’