III. D’Enneris, gentleman détective La réunion projetée eut lieu à deux heures dans le boudoir de Régine Aubry. Dès son arrivée, Van Houben trouva d’Enneris installé là comme chez lui, et plaisantant avec la belle actrice et avec Arlette Mazolle. Tous trois semblaient très gais. On n’eût pas dit, à la voir insouciante et joyeuse, bien qu’un peu lasse, qu’Arlette Mazolle avait passé, la nuit précédente, de telles heures d’anxiété. Elle ne quittait pas d’Enneris des yeux et, comme Régine, approuvait tout ce qu’il disait, et riait de la façon amusante dont il le disait. Van Houben, vivement éprouvé par la perte de ses diamants, et qui prenait la vie au tragique, s’écria d’une voix furieuse : — Fichtre ! la situation vous paraît donc si drôle, à vous trois ? — Ma foi, dit d’Enneris, elle