*** Iaccos avait l’estomac noué. Il savait que le fait que son père lui permît de l’accompagner au chevet d’un malade ou d’un blessé n’était pas anodin. Cette faveur était habituellement réservée à ceux qui suivaient la formation druidique. Ou, dans certains cas, à ceux qu’il jugeait être sur le point de la suivre. Il allait devoir être attentif : Aivacaunos allait certainement lui faire passer un message qu’il devrait être capable de saisir, à moins que le druide n’attende au contraire de son fils que ce soit lui qui dise ou fasse quelque chose. La demeure de Liscos, le père de Lavenos, se trouvait à une petite demi-heure de marche. Ils ne perdirent donc pas de temps à atteler le cheval au chariot et s’y rendirent à pied. Les chaumières du malade et des familles de ses deux fils, avec l