Chapitre cinqNicaise s’approcha de quelques pas. — Tu dois réellement descendre pour des réglages ou on reste ici ? interrogea Anne. — On reste ici. Je voulais juste être seul avec toi, confirma-t-il en l’attirant vers elle pour l’embrasser. Je t’aime, lâcha-t-il après s’être longuement repu à ses lèvres. Ta place est avec moi, chez moi. Chez nous. Qu’est-ce qu’on attend pour se marier à présent ? — Que tu me le demandes et que les bans soient publiés, rétorqua-t-elle, définitivement rassurée par sa question. — Alors, il n’y a plus qu’à publier ces foutus bans ! rugit-il. Et elle rit de bonheur en sentant ses deux solides bras l’enlacer, la plaquer contre lui et la soulever. Un peu plus tard, à la nuit tombante, Anne regagna sa maison, accompagnée par Nicaise. Elle tenait dans ses br