Chapter 3

3573 Words
EXTRAITS (fournis par un très obscur bibliothécaire) Tout semble prouver que ce personnage falot, fouineur acharné, ce pauvre diable de très obscur bibliothécaire parcourut d’interminables galeries de la Bibliothèque vaticane et tous les étalages de livres de la terre, glanant au hasard les moindres allusions qu’il pouvait tant bien que mal trouver dans n’importe quel livre tant sacré que profane. Aussi ne devez-vous pas tenir indifféremment dans cette cueillette toute assertion pour parole d’un évangile de cétologie. Loin de là. En ce qui concerne les auteurs anciens et les poètes en général, les extraits, cités ici, n’ont d’autre valeur et d’autre attrait que ceux que leur confère une vue d’ensemble sur les pièces et morceaux de ce qu’ont dit, pensé, imaginé et chanté sur le Léviathan de nombreuses nations et de nombreuses générations dont la nôtre. Alors, adieu, porte-toi bien, pauvre diable de bibliothécaire très obscur dont je suis le commentateur. Tu appartiens à la race blafarde et incurable qu’aucun vin de ce monde ne saurait jamais réchauffer ; et pour qui le pâle Xérès aurait une trop capiteuse rutilance ; mais, auprès de toi, l’on aime à s’asseoir parfois et à se sentir un identique pauvre diable, à communier dans les larmes et, les yeux noyés et secs les verres, étreint d’une tristesse non point absolument déplaisante, affirmer carrément : Renonce, sous-fifre ! Car plus tu te donnes de peine pour faire plaisir au monde, plus tu grossiras le nombre de ceux qui ne t’en auront jamais de reconnaissance. Je voudrais pouvoir pour toi vider Hampton Court et les Tuileries ! Mais ravalez vos larmes et hissez vos cœurs jusqu’au sommet du mât de cacatois ; car les amis vous y ont précédés font reluire à votre intention les sept demeures célestes et, en vue de votre arrivée, mettent au ban Gabriel, Michel et Raphaël si longuement choyés. Ici-bas l’on ne trinque qu’avec des cœurs déjà brisés, mais là-haut vous lèverez des verres d’un cristal infrangible ! Et Dieu créa les grandes baleines. Genèse. Léviathan laisse derrière lui un sillage lumineux l’abîme semble couvert d’une toison blanche. Job. L’Éternel fit venir un grand poisson qui engloutit Jonas Jonas. Là se promènent les navires Et ce Léviathan que tu as formé pour se jouer dans les flots. Psaumes. Ce jour-là, Yahvé châtiera de son épée dure, grande et forte Léviathan, serpent fuyard, Léviathan, serpent tortueux ; Et il tuera le dragon de la mer. Isaïe. Et toute chose quelle qu’elle soit, venant à s’approcher du gouffre de la gueule de ce monstre, bête, navire ou roc, sombre tout aussitôt dans son gosier horrible et périt dans l’antre sans fond de sa panse. PLUTARQUE, Trad. Holland. L’océan Indien enfante les poissons les plus divers et les plus grands qui soient, dont les cétacés et les tourbillons d’eau dits baleines dont la longueur atteint quatre acres ou arpents de terre. PLINE L’ANCIEN, Trad. Holland. Nous n’étions pas en mer depuis deux jours qu’au lever du soleil apparurent des baleines et d’autres monstres marins. Parmi les premières, il y en avait une d’une taille monstrueuse… Elle avançait sur nous, la gueule ouverte, soulevant des vagues de tous côtés et creusant devant elle, un sillon écumant. LUCIEN : De la manière d’écrire l’histoire. Trad. Tooke. Il visita ce pays avec l’arrière-pensée de prendre des chevaux marins qui ont au lieu de dents des os de grand prix dont il offrit quelques-uns au roi… Les meilleures baleines furent prises dans son propre pays, certaines mesuraient environ 48 à 50 mètres de long. Il disait avoir été l’un des six hommes qui en avaient tué soixante en deux jours. Le Périple d’Other ou Othere, récit recueilli par le Roi Alfred le Grand. A. D. 890. … au lieu que tout autre chose, soit beste ou vaisseau, qui entre dans l’horrible chaos de la bouche de ce monstre (la baleine), est incontinent perdu et englouti, ce petit poisson (le gayon de mer) s’y retire en toute seureté et y dort… MONTAIGNE, Apologie de Raimond Sebond. « … c’est, par la mort bœuf, léviathan descript par le noble prophète Moïse en la vie du saint homme Job ! Il nous avalera tous, et gens et naufz comme pillules. » RABELAIS. Le foie de cette baleine remplissait deux tombereaux. Annales de Stowe. Le grand Léviathan faisait bouillonner les mers comme une chaudière. Traduction des Psaumes par Bacon. Nous n’avons rien appris de certain au sujet du volume énorme de la baleine ou orque. Elles deviennent si grasses qu’on extrait une quantité incroyable d’huile d’une seule baleine. Ibid. Histoire de la Vie et de la Mort. Le remède souverain par excellence pour une contusion interne était le blanc de baleine. Le Roi Henri. Tout à fait comme une baleine. Hamlet. Aucun art médical n’aurait su guérir cette blessure Il lui fallait retourner à celle qui, d’un dard exquis, Lui avait transpercé la poitrine, engendrant cette douleur lancinante Pareille à celle qui pousse, à travers l’Océan, la baleine au rivage. SPENSER, La Reine des Fées. Immenses comme les baleines qui, par le mouvement de leurs corps énormes, troublent jusqu’au bouillonnement la plus paisible mer d’huile. SIR WILLIAM DAVENANT, Préface à Gondibert. C’est à juste titre que les hommes peuvent demeurer dans le doute et ignorer ce qu’est le spermaceti, puisque le savant Hosmannus, dans son œuvre de trente années, dit clairement : Nescio quid sit. SIR T. BROWNE : Du Sperma Ceti et de la baleine à sperma ceti. Pareil au Talus de Spenser avec son fléau moderne Sa puissante queue est menace de désastre Il porte leurs javelots fichés dans ses flancs Et un bouquet de piques fleurit sur son dos. WALLER, La Bataille des îles de Summer. Ce grand Léviathan fut créé artificiellement qui a nom État (civitas en latin) et n’est rien de plus qu’un homme artificiel. Introduction de HOBBES à son Léviathan. Ce sot de Mansoul l’avala sans mâcher comme si c’eût été un sprat dans la gueule d’une baleine. Le Voyage du Pèlerin. Léviathan, que Dieu, de toutes ses créatures, fit la plus grande entre celles qui nagent dans le cours de l’Océan. Paradis Perdu. Le Léviathan. La plus grande de toutes les créatures vivantes, Étiré dans les profondeurs pareil à un promontoire, Dort ou nage. On dirait une terre mouvante ; il aspire toute une mer Par ses ouïes et la rejette en souffle. Ibid. Les puissantes baleines qui nagent dans une mer d’eau et portent en elle un océan d’huile. FULLER, L’État profane et l’État sacré. Ainsi couchés derrière quelque promontoire Les Léviathans énormes attendent leurs proies Et sans lui laisser de chance avalent le fretin Qui s’égare entre leurs mâchoires béantes. DRYDEN, Annus Mirabilis. Tandis que la baleine flotte à l’arrière du navire, ils lui coupent la tête et la remorquent en bateau aussi près que possible du rivage, mais douze ou treize pieds de profondeur suffisent à l’échouer. THOMAS EDGE, Dix Voyages au Spitzberg, dans Purchas. Sur leur route, ils virent de nombreuses baleines s’amusant dans l’Océan, et faisant jaillir l’eau par les tuyaux et trous dont la nature a pourvu leurs épaules. Voyages d’Herbert en Asie et en Afrique, Harris : recueil de voyages. Ils virent une troupe si nombreuse de baleines qu’ils furent contraints d’avancer avec les plus grandes précautions de crainte de précipiter leur navire sur elles… SCHOUTEN, Sixième Circumnavigation. Nous fîmes voile de l’embouchure de l’Elbe, vent N. E., à bord du navire le Jonas-dans-la-Baleine… Certains disent que la baleine ne peut ouvrir la gueule, mais c’est une fable… Ils grimpent souvent aux mâts pour tenter d’apercevoir une baleine, car celui qui a la primeur de la découverte reçoit la récompense d’un ducat… On m’a raconté qu’une baleine prise près des Shetland avait dans le ventre plus d’une caque de harengs… L’un de nos harponneurs m’a dit avoir pris une fois, au Spitzberg, une baleine entièrement blanche. Un Voyage au Groenland, A. D. 1671, Harris, Recueil de Voyages. Plusieurs baleines se sont échouées sur cette côte (de Fife) en l’an 1652… L’une d’elles de l’espèce à fanons mesurait quatre-vingts pieds de long et (à ce que l’on m’a dit) donna, outre une grande quantité d’huile, 500 livres de baleines. Ses mâchoires servent de portail au jardin de Pitfferren. SIBBALD, Fife et Kinross. Je me suis engagé à essayer de maîtriser et de tuer ce cachalot car je n’ai jamais entendu dire qu’un cétacé de cette espèce ait jamais été tué par un homme tant sont grandes sa férocité et sa rapidité. RICHARD STRAFFORD, Lettre des Bermudes, Phil. Trans. A. D. 1668. Les baleines dans la mer Obéissent à la voix de Dieu. Premier livre de lecture de la Nouvelle-Angleterre. Nous vîmes également en abondance de grandes baleines, car dans ces mers du sud, je dirais qu’on en rencontre cent contre une dans le nord. CAPITAINE COWLEY, Voyage autour du Monde, A. D. 1729. … Et le souffle de la baleine exhale souvent une puanteur si intolérable qu’elle peut provoquer des troubles cérébraux. ULLOA, Amérique du Sud. À cinquante sylphides élues avec une attention particulière Nous confions la mission importante du jupon Nous avons souvent vu tomber cette septuple barrière Renforcé pourtant de cerceaux et armées de baleines La Boucle de cheveux enlevée (Pope). Si nous comparons la taille des animaux terrestres avec celle de ceux qui habitent les profondeurs des mers, la comparaison nous les fera paraître méprisables. La baleine est certainement le plus grand animal de la création. GOLDSMITH, Histoire Naturelle. Si vous deviez écrire une fable pour les petits poissons, vous leur prêteriez le langage des grandes baleines. Goldsmith à Johnson. Dans l’après-midi, nous vîmes ce que nous avions présumé être un rocher et qui se révéla être une baleine que des Asiatiques avaient tuée et qu’ils remorquaient à la côte. Ils semblaient vouloir se dissimuler à nos regards en se cachant derrière le corps de la baleine. Les Voyages de Cook. Ils ont tant de peur de quelques-unes de ces baleines, que par une espèce de superstition, ils n’osent même pas les nommer quand ils sont en mer. Ils apportent avec eux dans les bateaux du fumier, du souffre et du genièvre, et toutes choses qui font fuir ces mammifères, et ils en répandent autour du bateau pour empêcher qu’ils ne s’approchent d’eux. Lettre d’UNO DE TROIL sur le voyage de Banks et Solender en Islande en 1772. Le cachalot découvert par les Nantuckais est un animal vif et féroce qui réclame de la part des pêcheurs une adresse extrême et de la témérité. Rapport de THOMAS JEFFERSON sur la pêche à la baleine, présenté au Ministère de France en 1778. Et, sir, je vous le demande, y a-t-il au monde quelque chose qui l’égale ? Discours d’EDMUND BURKE au Parlement, rapport sur la pêche à la baleine à Nantucket. Espagne – une grande baleine échouée sur les côtes d’Europe. EDMUND BURKE (quelque part…). Une dixième source des revenus ordinaires du roi provient de son droit aux poissons royaux : la baleine et l’esturgeon, fondée sur la considération qu’il assure la protection des mers contre les pirates et les bandits. Ces poissons, lorsqu’ils sont rejetés à la côte ou péchés non loin de terre sont propriété du roi. BLACKSTONE. Déjà l’équipage s’apprête à reprendre le tournoi de la mort L’infaillible Rodmond, au-dessus de sa tête, élève Le harpon d’acier qui jamais ne manque sa proie FALCONNIER, Le Naufrage. Toits, dômes et flèches étincelaient, Traversant seules le ciel, les fusées Suspendaient leur feu éphémère À la voûte nocturne Et pour rendre rivaux le feu et l’eau, Une baleine fait fuser dans les airs Pour exprimer sa maladroite joie Un bouquet d’Océan. COWPER, Visite de la Reine à Londres. À chaque battement, le cœur envoie, à une vitesse extrême, dix ou quinze gallons de sang. JOHN HUNTER, Rapport sur la dissection d’une baleine de petite taille. Le diamètre de l’aorte d’une baleine est plus grand que celui de la conduite d’eau principale de London-Bridge et le rugissement dans la canalisation est moindre en violence et en rapidité que celui du sang, jaillissant du cœur d’une baleine. PALEY, Théologie Naturelle. Les cétacés sont les mammifères sans pieds de derrière ; leur tronc se continue avec une queue épaisse. BARON CUVIER, Par 40 degrés sud, nous vîmes des cachalots mais, la mer en étant alors envahie, nous n’en prîmes aucun jusqu’au 1 er mai. COLNETT, Voyage dans le but d’étendre la pêcherie au cachalot. Dans le libre élément qui s’étendait sous moi Se débattaient et plongeaient, par jeu, chasse et combat Des poissons de toutes couleurs, toutes formes, toutes espèces Que les mots ne sauraient dépeindre et que jamais marin ne vit, Depuis le redoutable Léviathan Jusqu’aux êtres infimes qui peuplent chaque vague Serrés en bancs immenses, pareils à des îles flottantes. Et conduits par un mystérieux instinct à travers ce désert Désolé et bien que de toutes parts assaillis Par de voraces ennemis, Baleines, requins et monstres armés au front et aux mâchoires D’épées, de scies, de cornes spiralées ou de crocs recourbés. MONTGOMERY, Univers avant le Déluge. Io ! péan ! Io ! chante À la gloire du roi des poissons. Le vaste Atlantique n’a point De plus puissante baleine ; Il n’est pas de plus gras poisson À s’ébattre dans la mer polaire. CHARLES LAMB, Triomphe de la Baleine. En l’an 1690, quelques personnes observaient, du sommet d’une colline élevée, les ébats et les souffles des baleines, lorsque quelqu’un, désignant la mer, dit : voici le vert pâturage qui donnera leur pain aux petits-enfants de nos enfants. OBED MACY, Histoire de Nantucket. J’ai construit pour Susan et moi un cotage et j’ai fait un portail en arc gothique avec les os d’une mâchoire de baleine. HAWTHORNE, Contes racontés deux fois. Elle vint commander un monument qu’elle voulait dresser à la mémoire de son premier amour tué par une baleine dans l’océan Pacifique quarante ans auparavant. Ibid. – Un cachalot ! non, Monsieur, répondit Tom, c’est une baleine franche, j’ai vu son souffle faire, au-dessus de l’eau, une paire d’arc-en-ciel aussi jolis qu’un Chrétien peut en souhaiter voir. C’est une vraie barrique d’huile, celle-là ! FENIMORE COOPER, Le Pilote. On apporta des journaux, ils annonçaient que sur les théâtres de Berlin, on montrait des monstres marins et des baleines. Conversations de Goethe avec Eckermann. Seigneur ! M. Chace que se passe-t-il ? je répondis : nous avons été défoncés par un cachalot. Récit du naufrage du navire baleinier l’« Essex » de Nantucket, qui fut attaqué et coulé par un grand cachalot dans l’océan Pacifique. Par OWEN CHACE de Nantucket, premier second du navire susdit. New York, 1821 Une nuit qu’un marin était dans les haubans Le vent jouait un air de flûte Tandis qu’une pâle lune se voilait et se dévoilait Allumant le sillage argenté d’une baleine Qui dessinait sur la mer la trace de son jeu. ELISABETH OAKES SMITH. Pour la capture d’une seule baleine, la longueur des lignes filées par les diverses pirogues s’élevait à un total de 10.440 yards soit près de six milles anglais… Parfois la baleine agite sa queue effrayante qui cingle l’air comme un fouet et dont le bruit résonne jusqu’à trois ou quatre milles. SCORESBY. Rendu fou par les douleurs infligées par ces nouvelles blessures, le cachalot en fureur roule sur lui-même et, dressant sa tête énorme, les mâchoires largement ouvertes, il les referme brutalement sur tout ce qui se trouve à sa portée ; il donne du front dans les pirogues, les projette devant lui à la vitesse de l’éclair, les défonçant parfois tout à fait. … Il y a certes matière à s’étonner grandement que l’étude des mœurs d’un animal aussi digne d’intérêt et d’un rapport commercial aussi important que le cachalot ait été totalement dédaignée et ait suscité si peu de curiosité parmi les nombreux observateurs, certains fort compétents, qui auraient eu, au cours de ces dernières années, les occasions les plus abondantes de noter son comportement. THOMAS BEALE. Histoire Naturelle du cachalot, 1849. Le cachalot est non seulement mieux armé que la baleine franche (ou du Groenland) et redoutablement armé aux deux extrémités de son corps mais encore il a une propension à en user bien souvent pour attaquer d’une manière à la fois si rusée, si téméraire et si méchante qu’on en est venu à le considérer comme le plus dangereux à chasser de tous les cétacés connus. FRÉDÉRIC DEBELL BENNETT. Expédition baleinière autour du Monde, 1840. 13 octobre : Une voix claironna de la tête de mât : La voilà qui souffle ! À quelle distance ? demanda le capitaine. Trois points sous le vent par bâbord, sir. Redressez la barre ! Gouvernez droit ! Droit ! Ohé d’en haut ! La voyez-vous encore cette baleine. Oui, oui, toute une troupe de cachalots ! Et la voilà qui souffle ! La voilà qui saute ! Donnez de la voix ! donnez de la voix chaque fois ! Oui, oui, sir ! La voilà qui souffle ! La voilà qui sououffle qui sou-ou-ou-ffle ! À quelle distance ? Deux milles et demi. Par tous les tonnerres ! si près ! Tout le monde sur le pont ! J. ROSS BROWN. Gravures d’une croisière baleinière, 1846. Le navire baleinier le Globe, à bord duquel eurent lieu les affreux événements dont nous allons rendre compte, avait son port d’attache dans l’île de Nantucket. Récit de LAY ET HUSSEY, Survivants du Globe, A. D. 1828. Poursuivi, une fois, par une baleine qu’il avait blessée, il la tint momentanément en respect avec une lance ; mais finalement le monstre furieux se rua sur le bateau ; lui-même et ses compagnons n’eurent la vie sauve que parce qu’en voyant que l’attaque ne pourrait être évitée, ils se jetèrent à l’eau. Journal des Missions de Tyerman et Benett. Monsieur Webster dit que « Nantucket est en soi d’un intérêt national aussi singulier que frappant. Sa population de huit à neuf mille personnes, vivant sur mer, ajoute largement chaque année à la prospérité nationale grâce à leur industrie qui réclame autant de courage que de persévérance. » Tiré du discours au Sénat des États-Unis dans lequel Daniel Webster lança une motion pour la construction d’une digue à Nantucket, 1828. La baleine tomba droit sur lui et le tua probablement sur le coup. La baleine et ses chasseurs ou les Aventures du Baleinier et la biographie de la baleine, récits recueillis lors du voyage de retour du Commodore Preble par le RÉV. HENRY T. CHEEVER. Si vous faites le moindre sacré bruit, répondit Samuel je vous expédie en enfer ! Vie de Samuel Comstock (Le mutin) par son frère WILLIAM COMSTOCK. Autre version de l’histoire du navire baleinier Le Globe. Les expéditions hollandaises et britanniques dans l’Arctique, si elles échouèrent dans leur objectif majeur qui était de découvrir un passage vers l’Inde, révélèrent du moins les habitats de la baleine. Dictionnaire commercial de Mc Culloch. En toutes choses existe la réciprocité, la balle ne bondit que pour rebondir, et en cherchant les lieux fréquentés par la baleine, les pêcheurs semblent avoir trouvé de nouveaux chenaux vers le mystérieux passage du Nord-Ouest. … inédit… On ne peut rencontrer, en mer, un navire baleinier sans être frappé à son approche. La voilure réduite, ses hommes en vigie, perchés au sommet des mâts, scrutant ardemment l’étendue immense, le vaisseau offre une image toute différente de celle des long-courriers. « Des courants et de la pêche à la baleine. » Expéditions d’explorations faites par les États-Unis. Les promeneurs des banlieues de Londres, ou d’ailleurs, se souviennent peut-être d’avoir vu fichés en terres d’immenses os recourbés, soit pour former une arche au-dessus d’un portail, ou l’entrée d’une tonnelle, et peut-être leur aura-t-on dit que c’étaient là des côtes de baleines. Récit d’une expédition baleinière dans l’Arctique. Lorsque les pirogues regagnèrent le navire, leur chasse terminée, les Blancs virent qu’il était tombé aux mains meurtrières des sauvages qui faisaient partie de l’équipage. Relation d’un journal au sujet de la prise et de la reprise du navire baleinier Hobomack. Bien des hommes d’équipage appartenant à un navire baleinier (américain) – c’est un fait de notoriété publique – désertent les navires sur lesquels ils étaient partis. Croisière sur une baleinière. Tout à coup, une masse puissante émergea des eaux et bondit à la verticale. C’était la baleine. Minant Coffin ou le pêcheur de baleines. La baleine, certes, est harponnée mais, songez-y, comment maîtriseriez-vous une fougueuse pouliche non rompue si elle n’avait qu’une corde attachée à la naissance de la queue. Tiré d’un chapitre sur la pêche à la baleine, dans « De la quille à la pomme de mât ». J’ai vu, une fois, deux de ces monstres (des baleines), sans doute le mâle et la femelle, nager lentement l’un derrière l’autre, à moins de distance d’un ricochet du rivage (en Terre de Feu) où le hêtre étendait ses branches. DARWIN. Voyage d’un naturaliste. Sciez ! s’écria le second lorsque tournant la tête il vit les mâchoires béantes d’un immense cachalot à la proue de la pirogue la menaçant d’un destruction foudroyante. Sciez ! Il y va de vos vies ! Wharton le tueur de baleines. Gardez votre bonne humeur, mes gars, ayez du cœur au ventre, Tandis que l’audacieux harponneur pique la baleine ! Chanson nantuckaise. Ô le vieux et fier cachalot, dans tempête et la rafale Sera dans son Océan natal un géant de puissance Là où la puissance fait loi Et sera roi de la mer infinie. Chanson de baleinier.
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