Et comme elle insistait auprès de son amie pour me décider à venir à cette fête : – Toi seul tu peux entraîner le signor Francese, repartit la prima donna en riant. Je répondis que je ne disconvenais pas de cet empire ; mais qu’un vieux parent malade m’attendait, et qu’avant quelques jours je ne serais pas libre. À ces mots, Zéphira s’élança vers moi, et je crus qu’elle allait me griffer de ses jolis doigts. Elle s’écria qu’elle comprenait bien que tout ce que je disais était un prétexte et que je ne voulais ni l’aimer ni la voir. Je répliquai galamment que mon unique désir était de passer ma vie auprès d’elle, et que, pour nous lier, dès ce soir j’allais lui demander un service. Je lui parlai alors de la petite danseuse du Maroc et de son ambition théâtrale. Comme je l’assurai que l’A