CHAPITRE XII CONCLUSION Une quinzaine après les événements relatés ci-dessus, par un midi de lumière et de chaleur ardentes, éventé par une jolie brise, on pouvait voir, auprès de la grève du lagon, un homme en prières sur le sable. Une pointe de palmiers l’isolait de la colonie, et, de l’endroit où il était agenouillé, l’unique objet dû à la main de l’homme qui tranchât sur l’espace, était la goélette Farallone, transférée à un autre mouillage, et se balançant sur son ancre à deux milles environ dans l’ouest vers le centre du lagon. L’alizé courait à grand bruit sur toute l’étendue de l’île ; les palmiers les plus proches grinçaient et sifflaient sous les rafales ; les autres, plus loin, donnaient une basse sonore pareille à la rumeur des cités ; et, en outre, quelqu’un de moins absorb